Will Turner [Bras droit du patron]

Nom: Turner

Prénom: Will

Surnom: Willy, Ly (surnom que lui donne Caldes)

Date de naissance: 15/11/1897

Âge: 23 ans

Sexe: Féminin

Ville de naissance: New York

Famille:
Sa famille était assez pauvre. Elle avait sa mère Lucile Vanmerg et son père Stanislas Turner. Elle était fille unique. Sa mère est morte en l'accouchant et son père quelques années après, est mort en voulant la sauver...
Mme Richard est morte de mauvaise grippe. Elle vit maintenant avec Caldes.

Profession ou Rang:
Will travaille en tant que bras-droit de Caldes et femme à tout faire du patron.

Armes:
Elle se déplace avec son pistolet noir et un poignard tranchant. Will a un petit pistolet tenu par une simple ceinture à la cuisse gauche, elle le porte quand celle-ci est en jupe. Elle peut tirer avec n'importe quelles armes…

Caractères:
Jeune femme rebelle mais à la fois calme, elle ne parle que quant il le faut et que si cela est nécessaire. Elle est assez froide mais est du genre extravagante. Elle a un côté rusé et maligne, une femme joueuse et fonceuse. Du genre à sourire avec un petit air sarcastique, c'est une femme mystérieuse...
Will est aussi une femme de caractère, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et haït les petites pimbêches qu'elle remet vite dans le droit chemin. Et surtout, elle n'est pas bête pour ainsi dire qu’elle est plus ou moins intelligente et que cela peut surprendre plus d’un !
Elle n'aime pas vraiment marchander et lors d'une dispute, elle n'hésite pas à privilégier la violence tout en restant très calme si celle-ci refuse toute coopération à la manière douce...
Elle n'est pas vraiment du genre à s'énerver pour un rien, mais devient rancunière dans certains cas et assez égoïste quand on y est !
Une fille directe qui ne va pas par quatre chemins et fera tout pour ses ambitions. Enfin, elle a un côté faignante aussi. Plus ou moins solitaire, Will reste tout de même amicale lors de la première impression. Elle se laissera guider par sa grande curiosité qui, parfois l'entraîne dans des situations très ardues ainsi que sa manie de vouloir toucher à tout sans penser aux conséquences. Will a peu de manière. Elle n'a pas eu la chance de se socialiser dès son jeune âge. Bref, pour conclure l'attitude de Will, ce mot " spontané " serait des plus approprié ainsi qu'un brin de naturelle. Drôlement équilibré, il suffit d'être patient car malgré sa confiance difficile, elle écoute, réconforte et n'hésite pas à porter son aide.

Physique:
Will est une jeune femme d'une beauté rare. Ses yeux sont d'une couleur jaune dorée. Ses cheveux longs, soyeux, lisse et courbaient sur les bouts, sont d’une couleur noire bleutée se rajoutant avec des reflets de couleurs blanches. Elle peut ravir le cœur d'un homme en l'observant droit dans les yeux. Son aura est chaleureuse et attirante pouvant bien faire fondre le cœur d'un homme froid...
Côté vêtement, elle porte souvent des habits noirs et des bottes noires. Elle aime porter une sorte de foulard d'une couleur bleutée qui recouvre sa tête, des robes noirs d'une grande qualité et des gants qui vont jusqu'aux coudes, noirs.
Les gens la regardent parfois bizarrement ou la regardent d'un mauvais oeil mais elle ne fait point attention...
Elle met souvent ses cheveux attachés selon son humeur en remontant tous ses cheveux, en faisant une queue de cheval ou bien une natte avec des mèches flottantes par un fin ruban en soie rouge (noir ou blanc aussi).
Pour parler de son corps tout à fait délicat et qui semble fragile, renferme un corps robuste et un peu musclé sans pour autant l'apercevoir dans ses habits ou bien même nue...
C'est une vraie force de la nature et n'est pas aussi fragile que cela. Elle a une bonne détente (très haute) et a de très bons réflexes en matière de combat et quotidiennement aussi. Sa peau est d'une grande douceur, elle peut porter n'importe quels vêtements qui soulignent toujours et avec avantages les courbes de son corps...
C'est une femme mince et fine...

Histoire:
Le 15 novembre 1897, une nuit éclairée par la lumière de la lune, un enfant est né dans une maisonnette des plus pauvres des quartiers de New York. L'enfant criait beaucoup mais le père la prit dans ses bras et lui chanta une berceuse tout en versant quelques larmes. La mère, Lucile Vanmberg était morte en accouchant. Le père la regarda, elle avait tout donner pour donner naissance à son enfant. Le bébé était une mignonne petite fille. Le père, Stanislas Turner la nomma alors Will, Will Turner. Elle avait déjà quelques cheveux noirs sur son petit crâne encore humide. Il la lava soigneusement et la posa dans son berceau qu'il avait acheté la veille. La petite s'endormit aussitôt.
Le corps de sa femme était désormais sans âme, sans vie. Il resta à côté d'elle, assis sur une chaise en tenant sa main droite, froide. Il dormit à côté toute la nuit. Le lendemain, on put entendre les cris de la petite. Stanislas se réveilla en sursaut tenant la main de la défunte, il la lâcha aussitôt et courut vers le berceau. Il prit dans ses longs bras le bébé et sortit de la maisonnette pour aller chez la voisine.
La voisine fut surprise de le voir. Stanislas lui demanda du lait pour le bébé. Elle lui dit d'entrer. Il lui raconta l'histoire, la voisine fut bien triste. Elle lui donna du lait pour la petite fille. Soudain, le père eut un déclic. Il demanda à la voisine Mme Richard de l'élever pour lui car à lui tout seul il ne pourrait pas et de plus, c'était un pauvre...
Mme Richard qui n'avait pas d'enfants et était ami avec la famille Turner accepta la proposition.

" Je veillerai sur la petite, mais toi. Que feras-tu ? " demanda la femme.

" Ne t'inquiètes pas pour cela. Je la surveillerai de loin..."répondit-il avec un sourire.

Il partit de la maison. C'était les dernières paroles qu'entendit la petite Will, enfin si elle pouvait s'en souvenir. Quinze ans plus tard, Will atteignit ses quinze ans, elle allait à l'école mais séchait souvent, fumait et ne fréquentait pas les bonnes personnes. Mais, elle était appréciée par les habitants du quartier où elle habitait. Joyeuse, maligne, un fort caractère, le genre de marmot drôle et expressif. Tout le monde la connaissait, c'est une vraie star dans le quartier car elle chantait souvent dans le bar du coin et était très populaire !
Mais derrière toute cette joie cachait sa tristesse de ne pas avoir connu ses parents biologiques. Elle se souvient d'une douce berceuse qu'elle chantait souvent... Elle entendait la voix d'un homme, peut-être celui de son père ? Qui sait, elle ne le sait pas.
Un jour, en sortant d'une boulangerie, Will mangeait une tranche de pain moelleuse et tout à fait délicieuse, elle entendit quelqu'un crier : " AU VOLEUR !!! " Will regarda autour d'elle et vit un homme courir vers elle. Il la poussa ce qui fit tomber son sac de brioches. Irritée, elle lui courut après et lui donna un coup sur le dos. Il tomba mais se releva rapidement. Soudain, il pointa une arme devant la jeune fille. Will resta paralysée. Qu'allait-elle faire ? Elle décida de passer à l'acte, elle courut rapidement vers lui pour lui choper son arme mais il tira plus rapidement. Will ferma les yeux et mit ses mains devant elle. Elle entendit un bruit sourd puis une chute. Elle rouvrit les yeux et vit un homme à terre. Le voleur s'était enfui en courant. Will s'agenouilla à côté de l'homme par terre.

" Mon… Monsieur... Vous allez bien ? "

Elle retourna son corps. Il était couvert de sang. Elle recula effrayée. Mme Richard qui s'inquiétait pour Will qui mettait du temps à revenir, vit la scène. Elle courut vers elle et la prit dans ses bras. Mme Richard regarda le visage de la personne. Elle reconnut immédiatement l'homme, Stanislas Turner, le père de Will.
Will pleurait. Elle pensait que c'était sa faute. Il est mort car il l’avait sauvée.
Quelques heures, plus tard, après que la police soit arrivée et que Will et Mme Richard soient rentrées, Mme Richard lui raconta son histoire. Elle fut choquée et s'enferma dans sa chambre pendant une semaine. Et quand, elle ouvrit, elle vit Mme Richard étendu par terre dans le salon. Will accourut vers elle. Son corps était aussi froid que de la glace. Elle ne respirait plus. Pourquoi ? Pourquoi cela devait lui arriver à elle ? Elle appela la police qui l'emmena à l'hôpital. On lui dit qu'elle était morte d'une mauvaise grippe. Elle avait du attraper froid et n'est pas aller chez le médecin.

" C'est impossible ! Quand, je l'ai vu la dernière fois, elle était en forme ! "

" Et c'était quand la dernière fois ? "

Will ne répondit pas. La jeune fille comprit soudain, c'était encore à cause d'elle. Mme Richard s'inquiétait pour elle et se levait chaque soir pour voir si elle allait bien. Elle se souvient encore de ses bruits de pas. Elle s'enfuit en courant pour aller dans un endroit. Mais où ? Elle ne savait pas. Elle courrait dans tous les sens. Elle ne savait pas où aller. Puisque maintenant, elle n'avait plus personne.
Elle erra dans les rues pendant deux jours qui lui semblèrent si long...
A un moment, elle s'assit sur la chaussée et regardait les passants d'un regard sombre et terne. Elle prit de sa poche, une cigarette et fuma. Soudain, quelqu'un lui prit de derrière sa cigarette.

" Hé ! Vous faites quoi là ? "

Elle se retourna et vit un homme d'une grande taille et d'une belle carrure. Elle se leva et reprit d'un geste vif sa cigarette. Elle l'interrogea et il répondit qu'elle l'intéressait.

" Je veux t'apprendre à devenir une femme. Tes yeux sont très révélateurs, en or, pareil à un démon. Ils sont très intéressants. Tu deviendras une femme belle et fatale qui causera des ennuis aux cœurs des hommes. Je peux le prédire..." dit-il en se baissant à hauteur et en lui prenant son visage avec ses deux mains gantées.

Au début, Will le croyait fou ou même dingue mais il avait une sorte d'aura sincère. Elle le repoussa en disant qu'elle ne voulait pas, mais elle finit par le suivre. Il l'emmena dans sa demeure en voiture à Kanst. Elle y alla sans broncher, elle n'avait nulle part où aller alors elle s'en fichait. Et elle se retrouva dans un sous-sol caché. C'était une sorte de salle d'entraînement.

" Tu devras t'entraîner dure pour l'être, jeune fille. Au fait comment te nommes-tu ? "

" Will, Will Turner... Mais qui êtes vous ? Et pourquoi, moi ? Je n'y comprends rien. Vous avez pris la première fille à votre porté ? Et ce n'est pas une salle pour s'entraîner à devenir une femme fatale, mais à combattre et tirer ! Vous voulez que je tue ?! " dit-elle, méfiante.

Il éclata de rire. Il lui fit comprendre ses intentions et qui il était. Cela, la vraiment surprise.

" Je suis le chef du gang Caldes. Je voulais que tu sois comme je te conçois et être à la hauteur de mes attentes. Tu avais l'air seule dans les rues de New York. Je peux dire que tu n'as plus de famille alors personne ne s'inquiètera. Je veux que tu sois une vraie petite machine à tuer et t'apprendre les ficelles de mon métier ! Je suis sûr que tu seras à la hauteur... Mais, je t'avoue que je voulais prendre une femme de toute façon. Et te faire devenir la plus belle femme fatale de Kanst ! "

* -_- C'est un pervers, j'en étais sûre... Mais le chef du gang Caldes m'a choisi, moi ? C'est vraiment étonnant...*

Caldes l'entraîna pendant ses années d'adolescences mais tout cela en cachette sans que sa femme et ses fils le sachent. Personne ne devait savoir son existence. Qu'est-ce qu'ils diraient s'ils le savaient, hein ?
Will habitait dans un appartement autour de leur demeure. Elle pouvait voir leurs fils allaient à l'école mais ne devait pas les approcher...
On pouvait voir une confiance mutuelle entre ses deux-là.

Quelques années plus tard, Will eut ses 23 ans. Elle était devenue une belle femme, l'entraînement de la " création " de Caldes avait parfaitement réussi. Elle savait désormais tirer avec n'importe quelles armes, se battre grâce à un maître des arts martiaux venus tout droit de Chine pour l'entraîner tout cela ayant été ordonné par Caldes. Il en était très fier. Malheureusement quelques semaines plus tard, après l'anniversaire de Will, le bras-droit de Caldes mourut lors d'une mission assez périlleuse. Caldes devait choisir un remplaçant pour ce poste, il ne voulait aucun de ses fils, trop de pression pour lui, sinon. C'est alors, qu'il eut un déclic total, une idée folle ! Faire de Will son bras-droit officiel ! C'était crédible, elle avait toutes les facultés pour ce rôle. Il annonça le nom de la Will pendant une réunion, tout le monde fut très surpris et à la fois irritée. Qui aurait cru qu'une femme pourrait être le bras-droit du chef du gang de Caldes ? C'était inimaginable ! Bien sûr, il y eut des protestations comme quoi une femme ne pouvait pas l'être ! Mais Caldes les fit taire. L'affaire était close.

" Ce sera elle, point final ! Vous pouvez disposer...! "

Quand Will eut la nouvelle, elle fut si étonnée qu'elle en tomba de son lit. Elle croyait juste au début de sa rencontre avec Caldes, qu'elle devait devenir une meurtrière à la solde de Caldes, c'est tout. Mais, devenir son bras-droit, c’était autre chose.
Quelques jours, plus tard, l'annonce était officielle pour tout le gang de Caldes, tout le monde était au courant et devait obéir aux ordres de la jeune femme.
Elle se battait maintenant aux côtés de Caldes, le protégeait, tuait les perturbateurs et faisait le sale boulot. Elle avait été entraînée durement et toutes ses connaissances du milieu de la contrebande étaient de Caldes mais elle avait pu apprendre d’autres choses grâce à des livres donnés par lui-même. Son regard doré pareil à un démon s'était durci et n'avait point peur de tuer.
Caldes avait été très bon avec elle alors elle était ravie de le servir et le saura à jamais. Elle ne le trahira jamais même sous la torture.
Elle n'avait plus besoin de se cacher de la famille de Caldes mais devait le surveiller de loin.
Sa personnalité avait plutôt changé et était devenue plus que sans pitié devant ses ennemis. Elle protégeait aussi ses fils ou sa femme quand Caldes l'ordonnait. Même si elle est encore bien jeune par rapport aux des fils aînés de la famille, elle était bien plus active qu'eux lors des missions et moins sentimentales...
On va dire que maintenant c'est une sorte de " création " faite par Caldes comme il l'imaginait si bien...

[Son histoire débute avec le sujet: Solitude au bord de la rivière]