[Le poste de police] Explications et projets

La porte du poste de police s'ouvrit sur le lieutenant Elslander et sur Ayelen Nyx, plus connue en ce lieu sous le nom de Blood. Ce qui surprit énormément les policiers qui circulaient à ce moment dans le hall du poste, c'était que Blood ne portait pas de menottes et se laissait gentillement conduire par Elslander.

Sans se préoccuper des regards curieux posé sur eux, Clyde se dirigea avec Ayelen vers son bureau. Il y entra à la suite de la jeune femme et referma la porte à clef pour ne pas être dérangé. Il tira un fauteuil pour Ayelen et s'installa en face en s'appuyant sur le bureau. Il réfléchit un instant. Par quoi allait-il commencer?

"Bien, il va falloir penser aux choses pratiques, maintenant."

Avant de continuer, Clyde observa Ayelen, soucieux de son état moral, plus que physique. Il se demandait si elle pouvait réellement l'écouter dans l'immédiat et prendre une décision importante...

Clyde hésita un moment puis décida de ne pas y aller par quatre chemins. Après tout, ils avaient déjà bien assez tergiversé comme ça.

"Il existe un moyen de vous éviter la chaise électrique et même toute peine. Malheureusement, ce moyen est unique et délicat à mettre en oeuvre."

Clyde soupira légèrement. Il voyait très mal Ayelen accepter sa proposition, même s'il avait de solides arguments. Et malheureusement, il n'avait pour l'instant rien d'autre à proposé à la jeune femme.

"Vos talents de tueuse, ou plutôt de "chasseuse" sont connus. Ils sont connus, précieux et enviés. Et on ne peut le nier, malgré tous les meurtres que vous avez commis."

Volontairement, Clyde allait doucement, il ne voulait pas brusquer Ayelen. Jusqu'à maintenant, tout s'était bien passé, mais rien n'était garanti pour la suite.

"Ce que vous voulez, c'est vous sortir de ce cercle infernal qu'est le crime, échapper à la peine de mort, bénéficier d'une protection de la mafia, venger vos parents et celle qui vous a élevé et garder une certaine liberté, n'est-ce pas?"

On voyait que Clyde était grave et qu'il appréhendait la réponse d'Ayelen. Si elle refusait, il ne pourrait lui faire même pas la moitié de ces propositions...

"helas trop dur pour moi d'avouer une telle chose, devant toi. encore moi dans cette salle, don je n'arrive pas a trouver un moyen de méchaper au cas ou..."

tous s'embrouillé, elle n'était vraiment pas dans son élément.

"quelqu'en soit le moyen di le moi ne cherche pas me mettre sur la voie. autant être franc. tu a reussi a me faire venir ici, pour que j'y reste dis moi se que tu veux, et je te donnerais ma réponse."

elle avait prit une certaine assurance. elle avait prit sa tête dans ses main et regardait clyde.
Comment un homme comme lui a put me destabiliser comme cela, comment arrive t il a l'a faire parler comme Charon.

"comment vous vous y prenez? ... pour arriver à faire parler des gens comme comme moi? je n'est jamais eu de discution avec quelqu'un d'autre que charon et akami. mais il ne son pas flic... escuse moi reprend toute cette situation est étrange pour moi."

Clyde eut un sourire un peu ironique. La réputation des "flics" était toujours si étrange... Héros incorruptibles ou imbéciles imbus de leur personne, logique froide, pas de sentiment, pas de pitié... Les policiers étaient rarement jugés comme des êtres humains. Et Clyde le fit remarquer.

"Vous savez, les "flics" sont tous très différents les uns des autres, il y en a de plusieurs sortes. Et dans le lots, il y en a sûrement qui ont les qualités humaines nécessaire pour parler naturellement avec quelqu'un comme vous, Ayelen. Et ça marche aussi dans le sens inverse. Si vous me parlez ainsi, c'est que vous avez ces qulités humaines qui vous permettent de parler avec sincérité."

Le visage de Clyde redevint plus grave et il décida d'aborder la question autour de laquelle il tournait plus directement.

"Ce que je vous propose vous permettra d'acquérir une certaine liberté d'action. Mais dans un sens, vous serez privée d'une liberté : celle de choisir votre employeur. Accepteriez-vous de travailler pour le gouvernement?"

Avant même qu'Ayelen ne puisse répondre, il préféra ajouter :

"Sachez que je ne vous fait pas cette proposition sans y avoir beaucoup réfléchi. Si vous le voulez bien, je peux vous expliquer les avantages que cette situtation pourrait vous offrir..."

...Accepteriez-vous de travailler pour le gouvernement?"

Ayelen manqua de s'étouffer quand elle entendit cette proposition. Elle le regarda.

"Et bien... si il faut passer par la je croie que je n'est pas le choie. Le gouvernement, ou la mort, c'est pas un choie!!!"

Ayelen n'aurait jamais pensé un jour travailler pour le gouvernement.

"Et bien je croie qu'il va falloir me rappeler les points positifs. Mais si j'accepte je refuse de donner des informations sur mes anciens clients."

Elle mi sa tête dans ses bras.

"C’est dépriment pour une chasseuse de prime comme moi de faire ce travail."

Elle releva la tête.

"Et qui vous prouve que je ne vais pas continuer mon travail en parallèle? Vous avez trop confiance en moi?!"

Clyde, qui s'attendait à un refus net de la part d'Ayelen, fut un peu rassuré par sa réponse hésitante.

"Effectivement, les choix qui vous sont proposés ne sont pas exceptionnels. Si vous refusez, je ne peux que vous promettre de vous éviter la peine de mort, rien de plus."

Clyde observa Ayelen. Elle paraissait abattue, fatiguée.
Elle avait l'air de penser que le travail que lui proposait Clyde était ce qu'il y avait de pire au monde. Pourquoi?

"Si vous acceptez le travail qu'on vous proposera, il faut savoir qu'il ne changera pas énormément de celui que vous avez fait jusqu'à maintenant.
Il s'agira le plus souvent de retrouver de dangereux criminels en fuite. Evidemment il n'est pas question de les tuer, excepté en cas de légitime défense. Mais au final, vous devrez les traquer, les pister, enquêter. Ce que vous avez plus ou moins l'habitude de faire, jusqu'à maintenant."

Clyde se renversa en arrière dans son fauteuil sans lâcher Ayelen des yeux.

"Vous serez sous la surveillance du gouvernement. Moi, je peux vous faire confiance, mais le gouvernement, c'est une autre histoire. Si vous continuez votre travail de tueuse en parallèle, ils le sauront fatalement, et là, je ne pourrait plus répondre de rien. Cependant, cela signifie aussi que vous êtes sous sa protection. Et ce n'est pas rien.
Ensuite, vous serez rémunérée plus que généreusement et je puis vous assurez que vous n'aurez pas besoin d'activité parallèle.
Enfin, votre travail vous permettra d'accéder à des dossiers qui pourraient vous aider à retrouver les assassins de vos parents..."

Clyde laissa un silence pendant lequel il continuait de regarder Ayelen. La boule dans la gorge s'installait de nouveau. Qu'est-ce que cela signifiait?

....de vos parents..."

Ses parents! Alors la police avait fait une enquête, Clyde était au courant de beaucoup de chose. Elle se rappela alors quand elle avait tué pour la première foi sous le nom de blood, des hommes qui parlaient de sa famille. Elle baissa la tête et mi une main séré contre son coeur.

"Mes parents, alors il y a bien eu une enquête!"

Elle avait envie de pleurer comme une enfant. Ses parents qui avait fait tant de chose pour elle.

"Je ne peux plus refuser maintenant, tu as trouvé le bon argument. Tu dis me faire confiance mais doux te viens cette confiance? Je pense que tu peux me dire pourquoi tu m’aides."

Elle ne pouvait plus se retenir, elle laissa échapper ses larmes. Mais elle n'osait pas regarder Clyde en face.

"Pourquoi moi... et pas une autre... pourquoi me sortir de mon monde, détruire tous en se que je croyais?"

Clyde ne se sentit pas bien du tout en voyant les larmes couler des yeux d'Ayelen. La vérité, c'est qu'il n'avait jamais été capable de s'y prendre avec les femmes.
Le lieutenant se leva et s'approcha d'Ayelen pour prendre le visage d'Ayelen dans se mains et essuyer ses larmes.
Sa gorge était plus serrée que jamais.

"Je... Je ne sais vraiment pas. Je vous assure que je ne sais. Est-ce si important pour vous de savoir pourquoi? j'ai voulu vous aider, c'est là l'essentiel, non?"

Clyde commença à se poser des questions. Avait-il bien fait? ne s'était-il pas laissé emporté? N'aurait-il pas du se comporter comme avec tous les autres criminels?
Il avait toujours été sans pitié avec eux...

Mais il se reprit vite. Oui, il avait fait ce qu'il fallait, il n'allait tout de même pas se reprocher d'avoir sauvé une âme en peine?

"Si j'ai détruit votre monde, c'est pour que vous puissiez intégrer le vrai monde, que vous vous en construisiez un nouveau, plus agréable.
Et si j'ai choisi de vous aidez, vous, c'est que vous en aviez besoin plus qu'une autre."

On ne pouvait pas dire que Clyde se sentait très à l'aise à l'instant. La première fois qu'il avait vu Ayelen, si on lui avait dit qu'elle finirait dans ses bras, il aurait bien rit...
Le lieutenant ne put s'empêcher de dégluttir. Mais cela ne fit pas partir cette impression de serrement à la gorge pour autant.

*Heureusement que j'ai fermé la porte à clef...* se dit-il.

En effet, il imaginait mal ce qui se passerait si un de ces hommes était intervenu dans le bureau à ce moment.

Clyde se sentit rougir un peu et supposa que cette étreinte avait sûrement duré assez longtemps. Il écarta doucement Ayelen et s'éclaircissa la voix.

"Je vais vous raccompagner chez vous et je vais m'occuper de votre contrat..." dit-il d'une voix qui trahissait un peu son trouble.

"Je vais vous raccompagner chez vous et je vais m'occuper de votre contrat..."

"chez moi! voyon je n'est jamais rien possédé d'autre que mes armes. je pense que pour ce soir je ne doit pas rester dans un endroi fixe, les nouvelles vont vite. et je ne mettrais pas encore charon dans les ennuis. donne moi un rendez vous demain. je ne te ferais pas prendre risque, tu en prend déja trop. je suis désolé de t'avoir dérangé, seula ne se fait pas. mais tu le devait bien après tout."

ayelen c'était reconsentré.

"je vais devoir changer mon pistolet tu me l'a bien endomagé."

elle se leva trop vite sa blaisure lui rappela qu'elle était encore la. ayelen fit une grimasse.

Clyde examina le visage d'Ayelen d'un air inquiet : il avait remarqué la grimace fugitive de douleur.

"Tout va bien?" s'enquit-il.

Il alla réouvrir la porte de son bureau pour raccompagner Ayelen jusqu'à la sortie du poste de police.

Clyde réfléchissait à ce rendez-vous que proposait Ayelen. Il pensa que ce n'était pas une bonne idée de se retrouver en plein jour, dehors, là où tout le monde pouvait les voir et les entendre.

Puis, ce souvenant d'une affiche qu'il avait vu, une idée lui traversa l'esprit.

"Il faudrait que notre discussion passe plus inaperçue, à l'avenir. Que diriez vous de me rejoindre ce soir au café St james pour le concert de Matou? Au milieu des conversations, personne ne nous entendrait..."

[HJ : Et hop! L'art et la manière de faire revivre un topic un peu mort! ]

[La suite dans: Soirée-spectacle]

"tout va bien, j'ai fait un faut mouvement."

Ayelen se dirigea ver la sortit rassuré que cela soit fini. elle prit un air sévère. Celui qui ne présage rien de bon. C’était juste pour que les policer dehors ne la regarde pas trop.

"et bien c'est d'accord, je vois de quoi vous voulez parler. Et bien j'y serais. À ce soir"

Une soirée avec une chanteuse, étrange comme rendez vous allaient vraiment pouvoir parler? elle se demandait de quoi il allaient parler, sûrement d'un mission. elle se rappela alors qu'elle avait promis de se tenir tranquille.

[lol!on enchaine directe ou pas]

[La suite dans: Soirée-spectacle]