[La clinique] Retour à la case départ pour Blood!

Ayelen avait senti qu'on la posait elle réagit par un petit cri de douleur.

*où suis je? Que se passe t'il?*

La blessure qu'Akami lui avait refermée c'était ouverte. Malgré le bandage le sang coulait et on pouvait voir son haut noir prendre une couleur rouge foncé. Sa respiration était saccadée. Elle tremblait à cause de la perte trop grande se sang. Le faite de quitter les deux corps chaud, augmenta ces tremblements.
Elle était en plein délire. Les seules phrases qu'elle sortait n’avaient aucun sens.

"tire...attention...non!! Mort...sauver...accident.....vivre...vivre...vivre...vivre.»

Il fallait tendre l'oreille pour comprendre. On pu distinguer cette phrase

"Si vous avez vu quelque fois mourir un homme considérez que le même sort vous attend..."

Elle toussa. Et continue dans son délire

Charon était étreinté. Sa journée avait été littéralement épuisante, mais riche en évenements. Plus innatendus que communs, mais riche, à plus forte raison. Après avoir déposé Ayelen sur le banc, il s'écroula à ses cotés pour reprendre son souffle, et réfléchir un peu plus calmement.

"Et maintenant? Qu'est ce qu'on fait? A l'heure qu'il est, on aura de la chance si une de vos connaissances est sur place..." Entendit-il demander Elliot, qui semblait très peu à son aise.

*Bonne question... Il faut espérer que mon ami chirurgien soit de garde ce soir... Sinon je vais devoir effectuer cette opération moi-même... Et bien que je me souvienne de mes cours de chirurgie, et de l'emplacement des instruments et des salles d'opérations de cet hopital, je ne garantie pas ma réussite, loin de là.*

Inquiet, Charon secoua la tête, se passa la main dans les cheveux, et réfléchit une nouvelle fois, à la manière dont il devait exposer les choses à Elliot et Blanche. Il se décida enfin, et dit promptement :

Juste avant que je ne quitte l'hôpital, c'est à dire il y a moins d'un an, mon camarade était de garde ce soir de la semaine là. Il y a donc de très fortes chance qu'il le soit toujours cette nuit. Nous avons deux possibilités, soit nous attendons ici qu'il arrive, soit je pars seul - ou avec vous, Elliot, mais je préfère ne pas laisse Blanche seule avec Ayelen - le chercher dans les couloirs... Qu'en pensez-vous ?"

Blanche les avait suivit comme elle le put, jusqu’à la clinique. Là, elle leur tint la porte ouverte pour qu’ils puissent passer plus facilement avec la blessée. Puis quand la femme fut allongé sur un des bancs, elle l’observa avec plus d’attention. Sursautant un peu quand celle-ci se mit à prononcer des mots sans queue ni tête.

Elle releva ensuite la tête quand Charon, leur exposa la situation. Sur ce, elle répondit aussitôt.

" Allez-y, je peux très bien rester seul ici. Ce n’est pas de moi qu’il faut s’inquiéter, mais de elle. Et à deux vous le trouverez plus vite. "

Elle finit sa phrase avec un sourire rassurant, ça ne l’inquiétait pas de rester seul surtout si c’était pour sauver quelqu’un. Et elle n’était pas vraiment seul...
Seul ses yeux montrés une pointe d’inquiétude, mais ce n’était pas pour elle, mais pour la jeune dame.

[Elliot revient en force! Ouaaaaaaaaai!!!
Humhum... désolé de vous faire attendre. En plus, j'ai pas le temps d'écrire des messages longs.]


Elliot secoua la tête aux paroles de Blanche. C'était une petite fille gentille et mignonne, prette à aider, mais elle restait une toute petite enfant, en compagnie d'une tueuse —certe mal en point, mais tueuse quand même— en plein milieu de la nuit. En temps normal, ça n'aurait pas tant dérangé le jeune homme, mais puisqu'apparament elle lui avait été confiée...

Non.

Il fit une courte pause.

Je ne connais pas la clinique, je risque plus de nous faire remarquer qu'autre chose. Charon ira surement plus vite tout seul.

Elliot se baissa alors vers Blanche.

Et... Si quelqu'un arrive, il vaut mieux que tu ne sois pas seule. Tu me parais un peu petite pour pouvoir t'en sortir sans aide.

Ça vous va comme ça?

Finit le jeune homme en se redressant vers Charon.

L’ombre que vous avez entre aperçu et à laquelle vous avait demandé où se trouver un certain, Christopher, s’avance encore de vous...
Elle ne semble pas vouloir tout de suite prononcer de réponse. Attendait-il de savoir à qui il avait affaire avant de vous répondre ?

Il n’était plus qu’à un mètre de vous, et de la fenêtre qui était à sa gauche, un rayon de lune vint éclairer ce visage qui ne vous est pas inconnu. Oui, c’est bien lui, Christopher Langth, votre ancienne connaissance.

Il vous dévisage un instant et vous répond enfin :

" Charon,... Charon, c’est bien toi ?... Qu’es-ce qui se passe, de quelle urgence parles-tu ? "

Christopher, prit de force par Charon qui agrippait son bras pour le faire avancer vers l’accueil de l’hôpital, fut un peu surpris de ce geste...
Cette urgence devait vraiment être pressante pour le faire agir de cette manière.

" Moi aussi, je heureux de te revoir, même si j’aurais préféré que ce soit en d’autre circonstance... "

Puis il réfléchit à la discrétion que semblait vouloir prendre cette affaire.
Ce devait être pour ça que Charon avait essayé de le retrouver par lui-même dans la clinique, plutôt que de demander une annonce générale, à l’infirmière d’accueil. Mais ce n’était pas une raison pour le traîner, il allait le suivre...

" C’est bon, je vais t’aider, mais lâche-moi d’abord. Tu sais, je sais marcher tout seul... Aller, montre-moi cette patiente. "

Elle avait fait un simple geste de la tête, pour dire qu’elle était d’accord avec ce que Elliot venait de dire. Puis elle regarda Charon partir dans les profondeurs de la clinique.

C’était vraiment sombre comme lieu, c’était peut être mieux en pleine journée... Plus vivant qu’à ce moment.

Dans l’attente du retour de Charon et du médecin qu‘il était parti chercher, elle alla s’asseoir sur un des nombreux sièges de ce lieu d’attente. Ainsi assis, elle laissa ses jambes aller d’avant en arrière, tout en rêvassant tranquillement à regarder dans les moindres détails l’hôpital, tout en laissant son regard retomber par moments sur l‘ami de son frère.

Elle aurait aimé en savoir plus sur Elliot, surtout par rapport à son frère qui lui manquait...
Mais elle se dit que ce n’était pas le moment, alors elle resta silencieuse dans son observation.

[Juste presque... ]

Elle avait plus ou moins suivit les allées et venus d’Elliot qui commençait à perdre patience dans l‘attente du retour de Charon et du médecin.
Puis elle fut un peu surpris que celui-ci l’interpelle, même silencieusement. Elle le regarda dans les yeux un instant, et se décida enfin à quitter son siège. Qui pour info, n’était pas des plus confortable.

Elle se leva et s’approcha d’Elliot de son petit pas léger. Ne s’arrêtant que quand elle fut face à lui. Que lui voulait-il ? Elle n’en savait rien, et était presque gêné de le lui demander. Alors dans un faible petit sourire, elle ne dit qu’un simple petit mot:

" Oui ?... "

[Vous plaignez pas mon perso divague, je ne peux même pas faire avancer l'histoire]

Son sang coulait toujours a grand flot ses yeux était mi-clos. Elle senti que Charon n'était plus proche d'elle. Une panique intérieure commença. Son souffle s'accéléré.

Et voulais crier son nom, son confident la seul personne qui la comprenait, elle l'avait retrouvait mais ne pouvait pas lui dire sa joie (normal)

Elle l’appelait sans relâche des fois fort des fois tout bas.

"Deimos... Deimos... j'ai besoin... toi. Deimos"

[La suite dans: Rencontre]

[Sincèrement désolée, je suis partie en échange scolaire et pas moyen de vous prévenir, l'accès à l'outil informatique m'ayant été prohibé... Ravie d'être de nouveau parmi vous]

Charon se reprit, lâcha le médecin, et reprit sa route, marchant de plus en plus vite. Il s'excusa confusément, et marmonna quelques paroles incompréhensibles.
Il courait à présent dans le couloir, incapable de se contrôler. Depuis combien de temps était-il parti ? Et si quelque chose était arrivé aux autres pendant ce temps là ?
De plus en plus inquiet, il accelera encore le rythme, en se retournant de temps à autres pour vérifier si son camarade était toujours avec lui.

Au bout du couloir, il tourna à gauche, et se trouva face à la porte qu'il avait empruntée lorsqu'il avait quitté Ayelen et les autres.

*C'est enfin l'occasion de m'aquitter de toutes mes dettes envers elle... Elle m'a aidé tant de fois, maintenant, c'est à mon tour de pouvoir enfin me rendre utile !*

Il poussa le battant droit, laissa passer Christopher, puis se retourna enfin vers le fond de la salle. Il fut soulagé : ils étaient encore tous là, et Ayelen était toujours en vie, divaguant et l'appelant désespérément.
Il s'adressa au médecin :*

"Voici mon amie, Ayelen, elle a besoin de soins, d'urgence ! M'aiderez-vous ?"

" Je te l’ai déjà dit, je t’aiderais... Tu sais, ce n’est pas la peine de me le demander toutes les cinq secondes... " Dit-il d’un air assez amusé devant l’empressement de son ancien camarade.

Mais ce fut à cet instant, qu’il posa les yeux sur le corps de Ayelen. Son côté médecin prenant vite le dessus sur la discussion plus ou moins pressé qu’il avait eut jusque là avec Charon.
Il s’approcha du corps et commença à faire un examen sommaire de l’état de la jeune femme. Une légère mou marquant son visage à la découverte des blessures de ce corps encore bien jeune...

Il releva la tête, faisant par la même le tour des personnes réuni, avant de s’arrêter sur Charon. Son ton était plus dur, plus professionnel qu’il ne l’avait été jusqu’ici.

" Il va falloir l’amener au Bloc et très vite. Charon, ramène un des lits qu’il y a dans le couloir, il faut mieux la déplacer allongée. "

Puis, sans laisser une seconde pour qu’une quelconque personne réponde, il suivit à l’adresse des deux autres personnes présente et en attendant que Charon ramène la civière.

" J’imagine, que vous n’avez pas la moindre compétence médicale...
Ce que je vous conseillerai, c’est de rentrer chez vous. Je réquisitionne Charon pour la nuit. Ne pouvant demander à une infirmière de m’assister, il me faut quelqu’un ayant un minimum de bases pour la suite...
Alors, venez demain ou attendez des nouvelles... Mais il serait sûrement plus prudent pour vous de rentrer maintenant. "

Elle avait suivit les événements plus ou moins avec attention, mais à ce qu’elle avait compris, ils allaient enfin prendre soin de cette dame et elle allait repartir avec Elliot, en attendant des nouvelles fraîches sur l‘état de santé de cette jeune femme pour demain.

Elliot lui tendit la main dans un sourire, et elle ne put que poser sa petite main dans la sienne, lui rendant par la même occasion un de ses doux sourires, tout en répondant à sa question.

" Oui... "

Elle suivit donc l’ami de son frère vers la sortie, se retournant une dernière fois vers les trois autres personnes, avant de passer les portes de la Clinique.

[La suite dans: Demeure des Caldes]

Avant de sortir, Elliot lança un vague "A demain" au psychiatre, et soulagé d'en avoir fini, au moins pour le moment, avec cette affaire, il pressa le pas pour rejoindre la rue.

Epuisée, Blanche le suivait comme elle pouvait en baillant. Le jeune homme se baissa et hissa la gamine sur son dos, ils iraient bien plus vite comme ça. Passé le coin de la rue, la petite fille dormait déjà.


[Bon, Blanche je t'épargne le voyage de retour, j'ouvre un sujet chez les Caldes. Pour les autres, vous êtes libres! ]

[La suite dans: Demeure des Caldes]

Les deux autres étant partie, ils avaient suffisamment tarder, et quand Charon arriva à leur niveau avec le lit, il s’apprêta à soulever la jeune femme pour la transporter plus facilement et avec le moins de séquelle jusqu’à la salle d’opération.

Enfin installé, il s’apprêta à faire avancer le lit vers les couloirs accompagné de Charon. Et il arrivèrent au bout du couloir.
Mais au moment où il allait tourner au coin de celui-ci, l’infirmière d’accueil se réveilla et aperçut une présence.

" Dr. Langth, c’est vous ? " Dit-elle en plissant les yeux pour essayer de confirmer ses dires.

Christopher s’adressa alors à son ami:

" Charon, vas dans la salle 3 et prépares ce qui est nécessaire pour l’opérer. Je revins dans deux minutes. Sinon, on n’aura jamais le calme tel que je la connaît. "

Il lui sourit et parti en direction du bureau d’accueil. Dissimulant par sa présence, l’ombre qui restait de Charon et du lit au fond du couloir.

Charon, plus angoissé que jamais, se pressa afin d'emmener Ayelen reçevoir ses soins le plus rapidement possible. Il poussa le lit dans les couloirs, galopant derrière de toutes ses forces. Arrivé devant le bloc opératoir, il se ravisa, se rappelant des dire de son vieil ami.
Il tourna à angle droit, et poussa le lit, de plus en plus vite, jusque devant la salle 3. Il poussa violement la porte, tira le lit jusqu'au centre de la pièce, et prépara la table d'opération, en disposant rapidement tout les outils nécessaires à l'oscultation.
En attendant son cammarade, il s'assit sur une chaise, dans le coin de la pièce, et observa Ayelen.

*Pourvu qu'il se dépêche... Je n'ai pas toute la nuit devant moi, et Ayelen faiblit de plus en plus !*

[On peut p-e s'épargner la scène de l'opération ?]

[Ok, pas de problème, j‘abrége l‘opération...]

Christopher n’avait aucune envie de discuter avec l’infirmière d’accueil, mais il ne pouvait pas faire autrement pour assurer la discrétion, que Charon lui avait demandé de garder sur cette affaire.

Le plus ennuyant dans cette histoire, c’était que chaque minute pouvait compter. Et il fit son possible, pour se libérer de l’infirmière, sans éveiller ses soupçons.

Après avoir réussi, il se dirigea vers le bloc 3 où devait normalement l’attendre Charon et Ayelen. Il entra, et aperçu les deux autres...

" Elle est pire que tout celle-là. " S’exclama-t-il en repensant à l’infirmière. " Bon, retournons à nos affaires... " Finit-il par dire en s’approchant du lit.

Il découpa d’abord ses vêtements, pour voir les plaies, tout en faisant une légère moue. Puis, après l’avoir préparer, en nettoyant les blessures et en demandant à Charon de l’assister, l’opération commença...

Tout se termina une heure et demie plus tard, il avait relevé la tête de son travail.

" Et bien, tu n’as pas une amie qui semble des plus calme. Ces blessures sont loin d’être faite par des accidents familiers. Mais bon, ce ne sont pas mes affaires après tout... "

Il se dirigea vers un lavabo, pour retirer le sang qui couvrait ses mains.

" Je serais d’avis de la laisser se reposer à l’hôpital, cela serait sûrement plus prudent pour elle. Mais je ne pense pas que tu acceptes... " finit-il dans un soupir.

" Vu l’état de ses vêtements, je vais au moins te passer une blousse. As-tu un moyen de locomotion ? Sinon, je te passe ma voiture, si tu ne me la ramène pas dans le même état que cette jeune demoiselle. " Il sourit, puis continua.

" Je vais donc te laisser partir, mais n’oublie pas de me prévenir, s’il y a le moindre problème suite à l’opération. "

Il retourna vers sa patiente d’une nuit et les mains de nouveau propre, il lui fit les bandages, avant d‘aller chercher la blouse qui lui avait proposé...