[Le Parc] Rencontre

[HJ : j'aime beaucoup ton nouvel avatar! ]

De service, Clyde faisait une ronde dans le parc.

Le problème Blood était devenu plutôt complexe... Ayant été formellement reconnue comme étant Ayelen Nyx, un mandat d'arrêt avait été rédigé à son nom, et à présent, il n'était plus question de flagrant délit ou de quoique ce soit d'autre du genre. Etant donné qu'Ayelen était une très dangereuse meurtrière, un avis de recherche avait même été lançé dans la presse. La vie actuelle de Blood devait sûrement être très précaire.

Mais alors, pourquoi était-elle là, en plein milieu du parc à jouer du violon, comme elle en avait l'habitude?
Oui, c'était bien elle que Clyde voyait là bas, près d'un banc.
Le lieutenant serra les dents et tout son corps se raidit. Il s'avança dans la direction d'Ayelen et s'arrêta à quelques mètres d'elle. Il l'écouta jouer du violon et attendit la fin du morceau.

Clyde se demandait parfois ce qu'il y avait dans sa tête... Et dans la tête de tous les génies en général. Il pensait à certains de ces grands écrivains qui étaient en réalité des fous furieux, comme s'il fallait absolument un immonde vice pour compenser un talent immense...

Lorsque le morceau fut terminé, il décrocha une paire de menottes de sa ceinture et prononça d'une voix mécanique :

"Miss Nyx, vous êtes en état d'arrestation."

Les quelques passants qui n'avaient pas reconnu Blood se pressèrent de partir au trot, quelques curieux restèrent pour observer la scène avec prudence.

Blood, sans défense... C'était presque trop facile. Cela devait être plus difficile, il fallait que ce soit plus difficile. Car Clyde n'avait pas encore réunit les preuves de circonstances atténuantes, comme il l'avait promis à Dumoulin rouge. C'était la première fois que Clyde faisait ce genre de promesse, mais c'était une promesse et il devait la tenir, comme n'importe quelle autre promesse, même s'il lui arrivait parfois de la regretter.

[merci, moi aussi j'ai bien le tien!]

"Miss Nyx, vous êtes en état d'arrestation."

ayelen regarda clyde sans rien dire, elle avait peur elle ne pouvait utiliser son arme ici. quand elle était ayeen elle se sentait faible, et incapable de faire face a un homme des force de l'odre. sa promesse a charon lui empéchait d'agire.

"bonjour monsieur Elslander."

elle rengea son violon délicatement elle en profita pour ouvrire une autre parti de la boite, pour sortir une de ses armes. rapidemant elle la pointa sur clyde.

"ne me forcez pas a tirer, votre tête n'est pas mise a prix je n'est pas de raison de vous tuer. rangez vos menotte et je rangrais mon arme."

hela ayelen n'était pas alaise, sans son vêtement de blood, et son anonyma, elle ne se sentait pas en sécurité. son armes tramblait. et elle devait tenir sa promesse à charon, elle ne devait pas tuer.

Et Clyde voyait bien la main d'Ayelen trembler... Que se passait-il? Où était passé l'assurance de Blood?
Clyde était calme et même un peu triste. La situation ne se compliquait pas, comme il en avait l'habitude. Pourquoi l'affaire Blood ne se passait jamais comme les autres?

Clyde accrocha ses menottes à sa ceinture, aussi étonnant que cela puisse paraître. Les curieux qui étaient restés le regardèrent avec reproche.

"Excusez-moi, Ayelen, mais je vais vous empêcher de commettre une bêtise."

Quelques dixièmes de seconde plus tard, cette phrase prononcé avec calme prenait tout son sens.

Clyde avait dégainé, armé et tiré. Il fit mouche.

Il ne pouvait pas rater son but. les conditions étaient idéales : Ayelen à quelques mètres, son trouble et l'arbre situé juste derrière.
La balle avait brisé l'arme de Blood, la rendant inutilisable, et s'était fichée dans le tronc de l'arbre. Même si certains passants avaient crié ou s'était enfui, Clyde avait parfaitement su ce qu'il faisait et qu'il ne pouvait blesser personne, pas même Blood. Et en voyant le trouble de la jeune femme, il avait su qu'il pouvait tirer avant elle.

Clyde rangea calmement son arme et décrocha à nouveau les menottes de sa ceinture tout en s'approchant d'Ayelen.

Clyde rangea calmement son arme et décrocha à nouveau les menottes de sa ceinture tout en s'approchant d'Ayelen.

ayelen ne fut même pas suprise elle savait bien quand cet instant elle était faible. mais pas question de se faire menotter. elle jeta son arme.

"c'est pas gentil, pour avoir cette arme j'ai du travailler dur!"

elle reculer doucement en regardant tout le mouvements de clyde.

"de qu'elle bétise parlez vous? pourquoi ne m'avez pas tout simplement tirez dessu, ici c'est pas comme dans votre ancien jobs. quelqu'un de plus ou de moin, même si c'est un assassin ici personne ne sera que c'est vous, on vous donnera peu être une médail, qui sait. je n'irai pas au poste."

elle regardait les menottes, elle continuais a reculer jusqu'a santire quelque chose derière elle prise de panique elle se retourna et vie un arbre. elle regarda clyde d'un air paniqué.

"ne me force pas les utiliser!"

elle sortit ses couteaux.

Clyde, lorsqu'Ayelen évoqua son passé, sembla se figer un moment. Elle savait. Sur le coup, cela fit un peu drôle au policier de s'en rendre compte, bien qu'il savait qu'Ayelen devait être au courant de toute l'affaire... ou presque.
Si elle savait... Si elle savait qu'on obtient pas des informations de Scotland Yard aussi facilement, si elle savait qu'elle n'aurait jamais put mettre la main sur ces informations si Clyde ne l'avait pas voulu...

Clyde eut un sourire imperceptible. Cette idée allait finallement se réveler inutile. Et Clyde n'en parlerais même pas à Ayelen, il n'avait pas envie d'essayer de l'humilier, pas elle, Clyde n'en retirerait aucune satisfaction.

A présent, Ayelen sortait ses couteaux... Etait-ce là la terrible Blood? Encore une fois, Clyde fut désappointé.
Il s'approcha de la jeune femme encore en une marche inéluctable.

"Je ne tue pas, Ayelen. Autant que je le peux, je ne tue pas. Et je peux vous assurer qu'on peux vivre sans tuer. Et même, on vit mieux, sans tuer."

Clyde prit les poignets d'Ayelen et les serra jusqu'à ce que les couteaux lui tombent des mains.

"Je ne tue pas, Ayelen. Autant que je le peux, je ne tue pas. Et je peux vous assurer qu'on peut vivre sans tuer. Et même, on vit mieux, sans tuer."

Clyde prit les poignets d'Ayelen et les serra jusqu'à ce que les couteaux lui tombent des mains.

Ayelen n'avait pas ses gants, elle ne supportez pas le contacte humain, cela la rendait folle. Elle commença à gesticuler dans tout les sens sans réfléchir. elle se stoppa.

*concentre toi ayelen. Concentre toi.*

Elle avait peu être lâché ses couteaux, mais il lui resté ses 2 colts dans son manteau impossible de les atteindre, pour le moment. Pour lâcher prise, elle donna un coup de pied dans la cheville. Elle utilisa toutes ses forces pour le faire tomber au sol. Clyde n’ayant pas lâché de poignet elle tombât avec. Elle était sur lui se qui lui donnait un semblent d'avantage. Ses blessures n'étant pas encore totalement guérie. Ayelen était vite essoufflée.

"Lâche moi toute suite! Tu ne tue peu être pas, mais moi j'ai été élevé pour ça, je n'est pas le choie, car je sais faire que ça. J’ai promis de ne pas tuer tant que je suis encore faible, mais je pense que je vais faire une exception, et puis tu m’as empêché de gagner ma vie, dans l'hôpital!"

Elle tapa une de ses mains contre le sol pour le faire lâcher prise. Elle ne pu détacher qu'un seul, mais une seule lui suffi pour attraper son colt et le pointé sur le visage de clyde.

"Lâche ma main!"

Bien qu'Ayelen continuait à se défendre, Clyde semblait toujours calme, il ne semblait pas nerveux, contrairement à Ayelen. Même avec un colt pointé sur son visage, il restait impassible.

"Si, Ayelen. Vous avez le choix. C'est ce qui fait de vous un être humain au même titre que tous les autres. Vous avez le choix entre donner de la vie ou la détruire."

Tout en parlant d'une voix ferme et sévère, Clyde fixait Ayelen dans les yeux et ne lâchait pas sa main. Il pouvait lui aussi sortir son arme, mais il ne le fit pas.

"Vous dîtes que vous ne savez rien faire d'autre que tuer. Mais vous ne trompez que vous-même. Un unique exemple : vous jouez du violon et vous jouez bien. Et je suis certain que vous savez faire beaucoup d'autre chose."

Clyde fit une pause. Ayelen avait sans doute besoin d'entendre beaucoup de chose et c'était le moment ou jamais de les lui dire. D'autant plus qu'il n'allait pas non plus se laisser mourrir ici...

"Vous avez de la valeur en tant qu'être humain. Des gens ont besoin de vous et auront besoin de vous. De vous et pas de vos colt. Charon a besoin de vous en vie."

Clyde, après avoir consulté de nombreuse archives de la police de kanst, était au courant de pas mal de chose dans le passé d'Ayelen.

"Vous avez le choix, Ayelen, entre tuer et aimer ainsi qu'être aimée."

Voilà. Maintenant, la balle était dans le camp d'Ayelen. Clyde attendit en regardant la jeune femme toujours dans les yeux.

Oui... Pourquoi Clyde se donnait-il tant de mal? Ce n'était pas juste parce qu'il l'avait promis. C'était bien la première fois qu'ils s'investissait tant. Et il se rendait compte que c'était sans doute souvent très important de faire ainsi. Combien d'erreur avait-il commis avant l'affaire Blood? Clyde n'aurait su le dire, mais une chose était sûre, il ne les recommencerais plus.

Mais pourquoi la situation s'était-elle débloqué avec Ayelen? Clyde n'arrivait pas lui-même à répondre à cette question. Quand il essayait, cela le mettait mal à l'aise, comme si quelque chose lui restait en travers de la gorge.

"Je ne sais pas." avoua-t-il.

Cette fois, on pouvait entendre dans sa voix la boule qui lui restait en travers de la gorge.

"Ce que je sais, c'est que vous n'avez pas le droit de penser que vous ne valez pas la peine de vivre normalement! reprit Clyde encore plus fermement qu'avant. Il n'y aura ni chaise électrique, ni balle de la mafia si vous trouvez la volonté de vivre. Quand on a trouvé la volonté, on trouve les moyens."

On pouvait voir que Clyde croyait complètement ce qu'il disait, là, allongé par terre dans le parc, un colt pointé sur le visage ainsi que plusieurs regards éberlués.

"Et des gens sont là pour vous aider. Vous devez votre vie à Charon, mais vous ne semblez pas comprendre ce que cela signifie. Cela veut tout simplement dire que Charon veut que vous soyez en vie. Qu'il a besoin de vous, vivante. Il vous aidera, quoiqu'il arrive. Charon est vraiment un type bien."

Clyde se souvint de la discussion qu'il avait eu avec Dumoulin rouge. Et il comprenait à présent à quel point il avait raison à propos d'Ayelen, à quel point il la connaissait.

"Je ne sais pas."

Il ne savait pas! Ayelen fut surprise, il voulait l'aider sans rien avoir en échange.

"Tu ne sais pas? Alors je ne te comprends pas ton raisonnement, tu veux m'aider sans rien attendre en échange?"

Elle rangea son colt.

" Ça ne sers a rien que je point ça sur toi car si tu l'avais voulu tu m'aurais déjà maîtrisé! Et puis te tuer alors que j'ai perdu du et de l'énergie a te sortir de la voiture, ce serai du gâchis!"

Elle tenta de récupérer sa mains en la tirant mais son bras était bien trop fatiguais et tirait trop fort risquerai d'ouvrir sa plait.

"Ce que je sais, c'est que vous n'avez pas le droit de penser que vous ne valez pas la peine de vivre normalement! reprit Clyde encore plus fermement qu'avant. Il n'y aura ni chaise électrique, ni balle de la mafia si vous trouvez la volonté de vivre. Quand on a trouvé la volonté, on trouve les moyens."

"Comment peux affirmer autant de chose sur le futur? "

"Et des gens sont là pour vous aider. Vous devez votre vie à Charon, mais vous ne semblez pas comprendre ce que cela signifie. Cela veut tout simplement dire que Charon veut que vous soyez en vie. Qu'il a besoin de vous, vivante. Il vous aidera, quoiqu'il arrive. Charon est vraiment un type bien."

"charon me le devait, car je ferais n'importe quoi pour lui. lache moi..."

elle tenait énormément a charon, mais il n'avait pas était l quand elle en avait le plus besion. elle lui en voulait pour ça.

"il y a quelque chose que tu ne sais pas sur moi? tu as épluché ma vie? pourquoi, tu avait les preuve contre moi, cela te suffi pour me coffrer."

Ainsi, Clyde avait la vie sauve grâce à Ayelen, comme il l'avait supposé... En plus de cet étrange désir d'aider la jeune femme, le lieutenant avait à présent une dette envers elle. Apropos de dette, Ayelen disait que Charon en avait une envers elle et que c'était pour cette raison qu'il l'avait sauvé.

Clyde se leva lentement tout en gardant le poignet d'Ayelen dans sa main.

"Evidemment, je veux vous aider sans rien attendre en retour. C'est ma nature, c'est pour cela que je fais ce travail. Et que devrais-je attendre en retour?"

A nouveau, Clyde sentit sa gorge se serrer. Pourquoi?

"Ce futur que j'affirme, ce sera le votre si seulement vous le voulez."

Clyde se demanda s'il devait lui dire tout de suite qu'il avait déjà réfléchit longuement à la question. Mais il préférait attendre, ce n'était pas encore ça la question.

"Si Charon a rêglé sa dette envers vous, c'est qu'il vous estime assez pour considérer qu'il peut avoir une dette envers vous. On ne sauve personne si on ne le veut pas. pas même pour rêgler une dette."

Ayelen semblait se demander autant que lui-même pourquoi il cherchait à ce point à l'aider. mais Clyde ne pouvait répondre. pas encore, du moins.

Clyde ne put s'empêcher de sourire. A présent, Ayelen ressemblait tant à une enfant qui a peur du noir de l'inconnu...

"Il n'y a pas besoin de comprendre. Je ne pense pas."

En tout cas, Clyde espérait qu'il n'y avait rien à comprendre de son comportement envers Ayelen. Pourtant, la boule dans la gorge lui disait le contraire.

"Il ne s'agit de s'imaginer la vie autrement, il s'agit de la vouloir autrement! On peut très bien s'en sortir sans tuer. Il existe de nombreuses autres solutions, même si vous ne les avez jamais aperçu..."

Clyde commença à se sentir nerveux. Plus le temps passait, moins il aurait la possibilité d'aider Ayelen. Pour ça, il restait encore beaucoup de chose à faire. Clyde et Ayelen devaient parler de détails plus matériels, mais tout aussi importants que cette philosophie de la vie.

"Vous mettez vos choix et vos responsabilité sur le dos de vos parents décédés... C'est une voie de facilité, Ayelen. Vous vous persuadez que c'est à cause de vos parents que vous avez choisi cette vie. Je pense qu'en réalité vous leur faites beaucoup de tort. Ils n'ont sûrement jamais souhaité que leur fille se rende malheureuse comme ça."

Cette conversation devait s'écourter... Ils avaient encore tant de choses à faire.

"Je vous le dis Ayelen, suivez-moi et je vous aiderais, je vous en fait la promesse. En réalité, j'ai déjà commencé..."

...Ils n'ont sûrement jamais souhaité que leur fille se rende malheureuse comme ça."

"Là tu te trompe, c'est ma belle qui m'a apprit a tirer. Si on ne lavait pas assassiné je n'aurait pas recherche son meurtrier. "

A pourquoi elle avait envie d'y croire, comment avait il fait pour la faire changer d'avis. Elle ne s'avait plus comment agir. Elle avait le sentiment qu'il savait tout de elle, cela ne lui plaisait pas. Elle n'aurais jamais imaginer souffrir autant en sortant ce matin.

"Je vous le dis Ayelen, suivez-moi et je vous aiderais, je vous en fait la promesse. En réalité, j'ai déjà commencé..."

Elle laissa tomber sa résistance. clyde avait reussi a la destabiliser elle ne savait plus quoi pense, qu'allait dire akami?

"Tu as toujours réponse a tout, c'est pas du jeux..."

Elle posa tête contre Clyde, elle n'avait encore jamais fait ça avec une autre personne que charon.

"... je pense qu'avec tous se que tu sais de moi, tu peux me tutoyer. Je suis trop nul de me laisser aller comme ça... alors je te suis Clyde... pourquoi, j'ai si peur..."

En cet instant ayelen se détestait, elle ne pouvait pas être devenu aussi faible, en aussi peu de temps. Cet homme et son ennemie, elle le sais des le premier jour ou elle la rencontré.

*je me déteste...*

[La suite dans: Explications et projets]

Ca y était. Clyde avait enfin réussi à détruire les murs qu'Ayelen s'était construit elle-même autour d'elle. Maintenant, il fallait agir, faire jouer le téléphone, reprendre contact. Bref, un sérieux travail attendait Clyde.

Il laissa Ayelen appuyer sa tête contre son torse. Il eut un geste de tendresse instinctif, il lui passa la main dans les cheveux, comme pour la consoler de voir tout se qu'elle croyait s'effondrer autour d'elle. Cela devait être dur, mais c'était nécessaire.

"Excusez-moi, je n'arrive pas à tutoyer même les personnes qui me sont proches. Venez, j'ai une proposition à vous faire." dit-il d'une voix calme qui se voulait rassurante.

Clyde passa son bras autour des épaules d'Ayelen et la conduisit au poste de police. En gage de sa bonne foi, il lui laissa ses colts.

[La suite dans: Explications et projets]