[Le port] Dehors, le soir

Sugar sortie en courant d'un des bordels clandestins du port. Les marins aimaient bien se relaxer en bonne compagnie (du moins, de plus en plus bonne selon leur argent) après un long voyage en mer. Des prostitués de bas étages y étaient étallé avec une impudeur proche de la débauche. Pourtant, celles-ci avaient de l'influence auprès des hommes, car elles en rencontraient une bonne vingtaine par journée. De plus, elles étaients en dehors du contrôle de la Geisha qui contrôlait le marché de la prostitution et de la danse burlesque.

Sugar se dégoutait elle-même. Elle avait du commencer au plus bas de l'étage, se prostituant pendant environ 2 jours d'enfer. Les hommes, vantèrent son "talent", sa beauté et sa jeunesse. Ces arguments permirent de convaincre la maqueraude qui dirigeait le plus grand bordel du port de son "expertise" dans le domaine. La vieille dame, répondant au nom de Maureen McCaffrey, lui accorda la scène de l'établissement pendant 5 heures le soir.

*Je me fais un nom. Tranquillement, peut-être, mais la renommé fini toujours par arrivé au bout du compte. Tant que cette Cho ne mette pas son nez dans mes affaires, je suis tranquille. Si elle en vient à s'approcher trop près de moi encore une fois, elle le paira de sa vie !!! Je connais l'art du lancer du poignard, contrairement à cette vieille pute qui ne connait rien d'autre que le bavassage et l'hypocrisie de la féminité.*

Sugar courut jusque dans une ruelle proche et s'accota au mur après avoir vérifié que celle-ci était vide de tout occupants. Elle sortit son argent d'une de ses poches de son manteau et le compta avec délice.

*Parfait, j'en ai assez pour 3 pintes de whisky, une autre semaine dans mon petit appartement et peut-être une soirée dans un salon clandestin d'opium si je fais attention à ce que je mange... *

Sug' le rangea dans sa poche et sortit au dehors de la ruelle sans regarder où elle allait. Elle percuta ainsi un homme...

Sugar eu une moue déçue. Elle détestait l'hiver. Son manteau cachait trop bien ses atours. Sugar venait de faire passer sous son nez une bonne occasion de se procurer de l'alcool à un prix qui aurait pu être gratuit. Les jeunes se laissaient facilement impressionnés par des femmes peu vêtue.Cela lui avait démontré ses années dans le metier.

"Hé ! Monsieur ! "

Elle rattrappa l'homme après une petite course et put venir à sa hauteur.

"Bonjour, je m'appelle Sugar. Je danse. Tu ne connaitrait pas les amis des amis ?"

Dans se millieu, on ne nommait presque jamais la mafia. C'était une forme de respect. Alors, on employait d'autre mots comme elle venait de le faire.

[H-S. Je viens de lire le livre le Parrain ]

[Ben heureusement que tu as expliqué ce que cela signifiait, parce que sinon j'aurais rien capté...-_-']

Avant de se retourner, Clyde prit soin de boire une gorgée d'alcool pour que son haleine sente l'alcool. Il avait amené une petite bouteille sur lui uniquement dans ce but.

Il retourna donc à demi son visage vers la jeune fille en grognant. Avec un regard brouillé, il la dévisagea et grogna une nouvelle fois, soufflant l'odeur d'alcool sur le visage de la gamine. C'était une méthode assez efficace pour que les gens ne le regarde pas de trop près.

"Te r'garde pas!" répliqua-t-il d'une voix rauque avec l'amabilité d'un grizli.

Il se mit à regarder à nouveau le port de son regard brouillé. Mais il profitait du fait qu'il était de dos pour jeter des regards perçants un peu partout autour de lui.

[Normal, j'adore utiliser des expressions que tout le monde ne connais pas... ]

Sugar fit une moue dégoûtée. Elle aurait pu faire n'importe quoi pour avoir de l'opium ou de la vodka. Pourtant, cet homme la dégoutait trop pour qu'elle couche avec lui.Tout en fouillant dans ses poches pour trouver une cigarette, Suguy fit glisser son gros manteau de fourrure de son épaule nue. Sugar fouilla encore dans cet amas de poil pour trouver des allumettes. Pas de chance, elle devra s'en racheter.

D'une fois innocente elle demanda à l'homme.

"Peu importe si vous ne me dites rien, vous n'aviez pas l'air très concerné de toute façon..."

*Comment est-ce qu'un mafioso ferrait pour travailler avec un homme comme ça ?*

"Mais, s'il vous plait Monsieur, avez-vous du feu ?"

Dit-elle avec une petite lueur gamine dans les yeux en lui désignant la cigarette qu'elle tenait dans son long gant de soie noire.

Vraiment, cette petite était décidé à l'empêcher de travailler. Mais de toute façon, le quai était désert...
Clyde se mit alors à fouiller dans les poches de ses vêtements miteux en grognant pour acquiescer.
Il trouva enfin un vieux paquet d'allumettes. Dépité, il en prit une et l'alluma. Il avait eut tellement de mal à trouver ce vieux paquet au fond d'un de ses tiroirs.
Puis en se promettant qu'il économiserais ses vieilles allumettes, il tendit le bras et alluma la cigarette de la jeune fille sans la regarder.

"Et voilà, princesse." ajouta-t-il de la même voix rauque.

Puis son attention fut attirée par un homme qui débouchait sur le quai. Ce n'était pas la première fois que ce type rôdait dans le coin...

[Je suis désolée... ]

Sugar remarqua les coups d'oeil insistants que l'homme lançait à l'autre bout du quai. Elle regarda dans cette direction et son regard s'illumina. C'était le Crabbe, son client préféré. Elle avait justement un contrat à remplir avec lui.

Son attention se reporta encore vers l'homme qui était visiblement gêner par elle. Ses yeux se plissèrent.

*Encore quelqu'un qui veut en savoir trop. Encore un homme qui fouine dans les affaires des autres, mais ces hommes là ne vivent pas longtemps. Je n'ai plus de temps à perdre ici.*

D'une démarche féminine, elle s'avança vers son client dont le visage s'éclaira en la voyant. Suguy le prit par le bras et lui murmura quelques mots à l'oreille, l'avertissant de la présence de cet homme qui avait été si bourru avec elle.

Le Crabbe aimait les hommes, venir la voir n'était qu'une façade en fait, puisque Sugar recrutait de jeunes garçons pour des clients particuliers. Elle était une pourriture et en était horriblement consciente, mais ses rêves de fourrures et de diamants.