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 [L'hôtel Atlantis] La chambre 127, refuge d'acteurs

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AuteurMessage
Muriel Jenkins
Artiste
Muriel Jenkins


Nombre de messages : 5
Date d'inscription : 11/07/2006

[L'hôtel Atlantis] La chambre 127, refuge d'acteurs Empty
MessageSujet: [L'hôtel Atlantis] La chambre 127, refuge d'acteurs   [L'hôtel Atlantis] La chambre 127, refuge d'acteurs EmptyMer 13 Sep - 2:01

[HJ : J'ai mis la chambre 127 dans le titre, mais je crois pas avoir vu un nombre défini d'étages ou de chambres dans la description. Je suppose que 127 est au premier étage... donc j'éditerai au besoin si 127 n'est pas conforme]

La journée avait été longue... très longue... trop longue... Traverser trois états dans un train bondé était d'un pénible épuisant. Et de plus, elle était seule. Walter avait dû rester derrière pour " terminer quelques trucs" avait-il dit. Elle aurait de loin préféré rester là-bas en attendant qu'il ait terminé, mais il avait dit qu'il serait rarement présent et qu'elle était mieux de profiter du prestigieux Hôtel Atlantis pendant qu'il s'ennuierait à mourir à terminer ses trucs. Elle soupçonnait une vile technique de chantage émotif et de manipulation, mais entre Walter et elle, c'était presque devenue une habitude. Mais bon, il veillait à ce qu'elle ne manque de rien et elle trouvait que c'était mieux de supporter Walter qu'un mari à qui tout appartenait. Au moins avec Walter, ce qui était à elle était à elle.

En plus, elle avait dû discuter longuement avec les employés de service, car Walter l'avait assuré que la chambre serait réservée au nom de Walter Milford, mais ce n'était évidemment pas le cas... ce n'était pas non plus la première fois. Se faisant passer pour son épouse, trucs qu'ils faisaient depuis des années pour éviter les ragots et d'attirer l'attention, elle finit par demander tout simplement une chambre libre, qui correspond aux exigences habituelles de Walter. Oh, rien de bien excentrique, si ce n'est que d'une pièce principale vaste et bien éclairée par la lumière du jour... ou de la nuit. Évidemment, ils s'installaient à cet endroit pour un temps indéterminé, elle commence par réserver pour une semaine, en disant bien qu'elle viendra payer tous les matins avant de sortir. L'allure chic et distinguée de Muriel semble leur paraître digne de confiance, car ils acceptent les termes de ses conditions. Évidemment, elle aurait pu payer tout de suite, mais Walter lui avait toujours dit qu'on ne payait que le lendemain matin... elle n'était pas certaine, mais ça semblait marcher tous les coups, donc elle n'y voyait pas d'inconvénient. Lorsqu'on la presserait de payer immédiatement, elle le ferait, c'était aussi simple.

C'est donc exténuée qu'elle atteint la chambre, précédée par le silencieux type qui porte les bagages, elle n'arrivait jamais à mettre un nom sur le métier en question, un porteur ? C'était sans importance. Il pose à l'intérieur ses bagages et lui demande si elle a besoin de quelques chose en particulier.

- Non... merci... ah, oui, peut-être... si vous pouviez me faire monter une cruche d'eau fraîche avec une tonne de glaçons... ce serait gentil... s'il-vous-plaît...

Elle lui glisse un billet, il hoche la tête et sourit. Il quitte les lieux et ferme délicatement la porte. Une fois seule, Muriel se passe les mains sur le visage. Elle doit avoir une mine terrible, il a dû avoir pitié de son état lamentable pour être si compréhensif. Pour appuyer ses paroles, elle se regarde dans une glace. Elle grimace. En effet, elle est dans un état pitoyable. Son chignon est à moitié défait,elle est plus que cernée, mais elle a toujours ce maintient digne d'une reine et le regard fier de ses ancêtres. Enfin, de sa mère. Il est quand même tôt en début de soirée, il est impensable d'aller se coucher maintenant, aussi épuisée soit-elle. Peut-être devrait-elle se décrasser, puis de profiter du canapé qui semble confortable avant d'aller dormir, Pourquoi pas une petite lecture d'Hamlet ou de la Tempête avant de dormir ? Oh, oui, la Tempête, c'était une bonne idée. Elle a toujours adoré cette histoire.

On lui apporte la cruche d'eau demandée, elle avait à peine prit le temps de détacher ses longues boucles brune et d'y passer sa brosse. Elle remercie chaleureusement l'employé et lui glisse un autre billet. Walter dit toujours que donner plusieurs billets, peu importe le montant total donne l'impression d'en donner beaucoup, même si le montant final est très peu élevé.

Lorsqu'elle se glisse entre les couvertures, la nuit est tombée depuis longtemps. Elle a lu la Tempête au complet, sans pouvoir s'arrêter, même si elle connaît par coeur la moindre ligne. Elle s'endort d'un sommeil sans rêves.

-------------------


[Quelques jours plus tard]

Walter devait venir la rejoindre deux jours plus tôt, et elle est sans nuovelle depuis qu'elle est monté à bord du train pour venir à Kanst. Elle s'inquiète et en même temps, c'est pas la première fois qu'il lui fait un coup pareil. Mais ce matin, elle est en rogne. Elle arpente la chambre de long en large, la rage au coeur. sur le tapis, ses souliers ne font pas de bruit, mais sur un plancher de bois, ça ferait sans aucun doute un vacarme épouvantablement régulier. L'actrice est calme, très calme en temps normal et elle est capable d'en supporter de la pression, mais Walter dépasser les bornes ! Elle, Muriel Jenkins, elle en a marre et plus que marre qu'il se moque d'elle.

À midi, elle est déjà descendu de nombreuses fois à la réception, voir si Walter n'avait pas essayé de la contacter. Mais la demoiselle réceptionniste ne peut que "regretter de ne pouvoir vous aider".

Vers 14h, tout explose dans la tête de Muriel. Qu'il aille se faire voir, Walter ! Elle décide que c'est terminé, qu'elle ne supporte plus de lui obéir sans trop savoir, elle ne veut plus attendre qu'il arrive, elle ne veut plus l'attendre, lui. Elle l'attend depuis des années et encore une fois, il se fait attendre. F-I-N-I-T ! C'est terminé !


... À SUIVRE...

[EDIT D'AMANDA TIWOLD: Les doubles poste sont interdit dans le jeu, j'ai donc réunit tes deux postes en un...]
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