[Le café St James] Drôle de pause déjeuner

Lieutenant de Police Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 04/04/2006

C'était un bien étrange groupe qui entrait dans le café St James à l'heure du repas de midi.

Il y avait un psychiatre enthousiaste qui avait l'air ravi de déjeuner avec d'autres personnes, une jeune femme au caractère bien trempé qui n'avait pas peur de dire ce qu'elle pensait, un jeune homme poli et courtois et enfin, Clyde Elslander, le nouveau lieutenant de police.

C'était du moins comme cela que Clyde voyait ses compagnons, pour l'instant. Il était un peu en retrait et se sentait un peu de trop au milieu de ce groupe. C'était certainement dû à la façon dont se comportait Ayelen avec lui.

En entrant, il préféra laisser Charon faire, car c'était lui qui les avait tous emmener ici, pour déjeuner.

Psychiatre Nombre de messages : 96 Age : 39 Date d'inscription : 09/04/2006

Charon pénètra dans la café, un sourire radieux plaqué sur le visage. Le petit groupe l'avait suivit, plus ou moins enthousiasthe. Alors qu'il se dirigeait vers le bar d'un pas assuré, un serveur vint à sa rencontre, et s'adressa directement à lui :

"Bonjour ! Vous venez pour déjeuner ? Je peux vous proposer de manger quelque chose sur la terrasse, mais il ne fait pas bien chaud en cette période de l'année... Vous pouvez alors opter pour un grande table, à l'intérieur. Vous attendez d'autres personnes ?"

"Non, nous sommes quatre et le restons jusqu'à la fin de repas."

Il sa retourna vers ses tout nouveaux camarades, et leur retourna la question.

"Alors, intérieur ou extérieur ? Personnellement, ça m'est égal, je ne suis pas spécialement frileux, alors ce sera à votre bon vouloir ! Allons allons, on se décide, on va finir par déjeuner à 15 heure !" Ajouta-t-il d'un air amusé.

Entre Charon et Ayelen qui avaient insistés tout le chemin pour qu'il vienne déjeuner avec eux, Elliot avait fini par accepter l'invitation, mais il restait quelque peu rétissant à l'idée d'un repas en une compagnie aussi hétéroclite. Un humaniste et une chasseuse de prime avaient-ils bien leur place à la même table? Et un lieutenant de police et un gangster...?
Il était dans une bien vilaine situation en réalité... Mieux vallait que ce déjeuner finisse au plus tôt, ainsi s'empressa-t-il de choisir une table au plus vite quand Charon demanda leur avis.

"Voyons, pas sur la terasse"répondit-il en riant"Peut-être fait il doux pour la saison, mais nous restons en plein hiver. Notre chère amie va mourir de froid avant la fin du repas"dit-il en regardant Ayelen, qui au premier abord pouvait passer pour une frele personne "Et puis, il ne faudrait pas non plus que le lieutenant attrape un mauvais rhume à peine son service commencé. Allons, ne tentons pas le diable!"

Avant même d'avoir fini de parler, Elliot se dirigeait vers une table au fond de la salle.

"C’est trop de gentillesse. En effet j'ai froid, avec mon salaire je ne peur m'offrir un manteaux chaud. Vous semblez tendu Elslander. Pourquoi cela! Nous somme entre amis voyons. Je me trouve quand même un peut oppressée! Un jeune femme avec tour ces hommes je devrais avoir peur!!"

Elle devença ... et s'assit a une table. Tout a coup elle se bloqua nette.

*aie ma blessure j'ai du faire un mouvement trop brusque elle vient de se rouvrir ! Il faut que je le cache. Il ne m'a pas manqué ce mouchard. Faisons comme si de rien n'était.*

Elle ne retira pas son manteau et fit des gestes plus lents. Hélas la perte de sang était inévitable. Et elle devint blanche.
Elle enleva son gant et passa délicatement sa main droite sous son bras (au niveau des cotes).elle retira discrètement et constata le sang. Elle eu alors un sourire mal saint.

*la couleur du sang est vraiment la plus belle. Reprend toi tu est accompagnée.*

Elle pris un mouchoir dans sa poche et essuya sa main. Elle leur sourit.

"Intaillez vous!!"

Lieutenant de Police Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 04/04/2006

*J'ai l'air tendu? C'est elle qui me dit ça?*

Clyde comprenait de moins en moins le comportement de la jeune femme. Une fois, elle se montrait désagréable et l'insultait presque. Une autre fois, elle se montrait douce et familière, presque agréable. Et Clyde avait du mal à suivre. Ayant lui même un caractère assez emporté, il recherchait la compagnie de gens calmes et sympathique. Comme avait l'air de l'être Charon, par exemple.

Il alla s'assoir en face de la jeune femme, espérant malgré tout que cela ne provoquerait pas de dispute.
Il remarqua donc la soudaine pâleur d'Ayelen.

"Vous ne vous sentez pas bien?"

*Comme tout ceci est conventionnel...*

En levant les yeux au ciel, plutôt amusé, Elliot s'assis donc à côté de la jeune femme. C'était aussi la place la plus près de la sortie...
Sans vraiment y pretter attention, le jeune homme écoutait Ayelen débiter tout un tas de choses inutiles, mais il ne pu nier que le comportement de Clyde était pour le moins étrange. Quelle drôle de relation entretenaient-ils tous les deux? Ils semblaient mesurer tout ce qu'ils faisaient. Enfin, Elliot prenait également les mêmes précautions. Finalement, Charon semblait être la seule personne véritablement à l'aise ici. Était-ce une bonne chose, que d'être coupé de la civilisation trois années durant?

"Vous ne vous sentez pas bien?"

La question du lieutenant le sortit de cette réflexion, et il se tourna vers Ayelen? Avait-elle réellement un problème, ou était ce un jeu entre eux deux? C'est vrai qu'en l'observant de près, elle semblait un peu pâle, mais rien de bien méchant... Cependant, il afficha poliment une expression inquiète, sans attendre pour autant la réponse avec impatiance. Il n'allait pas non plus se soucier du bien être de gens qu'il connaissait à peine, comme s'il avait du temps à perdre?

Psychiatre Nombre de messages : 96 Age : 39 Date d'inscription : 09/04/2006

Charon, le regard un perdu dans le vague, s'aperçut que ses trois invités étaient déjà allés s'asseoir. Confus, il les rattrappa rapidement, et s'assit à la dernière chaise de libre, entre Clyde et Ayelen.
Il se laissa alors aller à la contemplation du café, vu de l'intérieur. C'était une grande salle, le sol était en parquet, mais celui ci était pratiquement entièrement recouvert de tapis divers. Les murs étaient en boiserie, sculpté avec finesse. La pièce dégageait une ambiance chaleureuse, d'autant plus que les nombreuses tables et chaises étaient pour la plupart occupées par des êtres de différentes nature : habitués, de passage, simple touristes... et personnes plus louches.
Charon reporta son attention sur ses camarades. L'atmosphère était toujours relativement tendue entre Ayelen et Clyde, mais il lui semblait que ces deux là purraient bien devenir bons amis, s'ils mettaient leur orgueil de côté.
Ce qui interpela davantage Charon, c'était l'attitude d'Elliot. En effet, ce dernier, sous des airs décontractés et détendus, semblait bien le plus inquiet des trois hôtes.

*C'est étrange qu'il soit si mal à son aise... Il doit nous cacher quelque chose, mais quoi ? Enfin, il est vrai que pour le moment, nous ne nous connaissons que très peu. Il faut attendre, je pense que s'il a des ennuis, il viendra en parler de lui-même. Oui, c'est la meilleur solution, attendre. J'espère qu'ils savent, tous, qu'ils peuvent me faire confiance. Après tout, je suis tenu au secret médical.*

Charon jeta un coup d'oeil à la carte. Il ne tergiversa pas longtemps, et choisit une simple salade. Il n'avait pas très faim, ou plutôt, il était bien trop exité de rencontrer de nouvelles personnes pour songer à son estomac. D'un geste, il interpela le serveur.
Puis, se tournant vers les trois autres, il demanda :

"Avez-vous choisit ?"

En balayant ses nouveaux amis du regard, son attention fut retenue par Ayelen. Cette dernière avait un teint étrangement pâle.

*Ayelen a l'air mal. Sa pâleur reflette un problème certain ! Il faut que je m'occupe d'elle, je ne voudrais pas que qui que ce soit fasse un malaise ! Elle se retient... Elle ne va pas tenir longtemps, mais elle semble ne pas vouloir que l'on remarque son souci... Il va falloir que je m'occupe de ça discrètement.*

"Ayelen, pouvez-vous venir avec moi deux minute ? Mr Elslander, vous commanderez à notre place ? J'aimerai une salade !"

Il entraîna la jeune femme dans une salle inoccupée, sortit de la poche intérieur de sa veste des bandages, et toute sorte des flacons. Il désinfecta et pansa la plaie. Puis, la regardant droit dans les yeux, il dit :

"Je ne vous demandrai pas comment vous vous êtes ainsi blessée, mais je ne suis pas stupide. Je vois bien que ce n'est pas un incident ménager.
Pour justifier notre absence aux autres, dites leur que je vous ai demandé de passer chez moi un de ces jours, pour me dire ce que vous pensiez de mon cabinet, et que je serais heureux qu'ils fassent de même, s'ils en ont le temps.
Retournons-y."

trop faible pour résister elle le suivat.il fallait qu'elle rentre chez elle le plus vite possible.

"pourquoi avez vous tous ça sur vous vous m'impressionez!!! je ne peut que refuser, je ne veux pas avoir une dette telle que celle la enver vous. lassez moi partir cette plaie ne se refermera pas comme ça. s'ilk vous plait se serais me trahir que de rester a votre table remétons ce déjeuné a une autre foie. de toute façon je refuse que vous me touchier je ne supporterais pas."

elle s'écarta de lui et lui touna le dos.

"faite attention cette gentilesse peut vous mener a votre perte. si vous voulez un jour me voir je suis à l'église. le seul endroi ou je suis seul."

*trop gentil vrément trop gentil.*

Psychiatre Nombre de messages : 96 Age : 39 Date d'inscription : 09/04/2006

"Allons, vous n'êtes plus une enfant ! Acceptez le fait que vous ayez besoin d'aide ! Assez de caprices, que vous le vouliez ou non, cette plaie doit être soignée, et elle le sera. Je ne demande ni ne demanderai rien en contreparti."

Charon, étonné de la résistance de sa patiente, enfila ses gants. Elle se débattait bien trop pour qu'il puisse s'occuper d'elle, il prit donc un flacon, versa une goutte de son contenu sur du coton, et lui appliqua ce dernier sur le visage. Elle s'endormit.

*Parfait, avec cette dose, elle se réveillera dans 5 minutes tout au plus.*

Il la soigna alors rapidement, rangea toutes ses affaires, l'allongea par terre et revint à la table. Il s'adressa aux deux hommes :

"Je lui ai proposé de passer un de ces jours dans mon cabinet, pour qu'elle me dise ce qu'elle en pense. Voudriez vous venir aussi ? Ca me ferait plaisir !
Où est Ayelen maintenant ? Partie faire ses besoins, elle ne devrait pas tarder à revenir. Vous avez commandé ?"

Lieutenant de Police Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 04/04/2006

[On va dire que oui...]

"Oui... Mais que se passe-t-il? Miss Nyx n'avait vraiment pas l'air bien... Elle est malade?" débita Clyde à toute allure.

Il fronçait les sourcils, soupçonnant Charon de leur cacher quelque chose. Il ne s'était pas trompé et plus il y réfléchissait, plus il était sûr qu'Ayelen était devenue toute pâle. Ce n'était pas qu'il s'inquiétait, mais... En fait, si, il s'inquiétait malgré lui.
Si Charon avait emmené Ayelen dans un endroit isolé, ce n'était pas pour lui faire cette proposition. Il l'aurait faite à table, devant tout le monde. D'autant plus qu'il le leur proposait à eux aussi.
Certes, Charon était sûrement un excellent psychiatre mais question mensonge, on pouvait certainement faire mieux. Et tant mieux, pensait Clyde.

Psychiatre Nombre de messages : 96 Age : 39 Date d'inscription : 09/04/2006

[Comment je vais me dépatouiller... haha ^^']

Charon se sentit devenir rouge. Il est vrai que son mensonge ne tenait absolument pas debout, et Clyde, en tant que bon inspecteur de police, s'en était bien évidemment aperçut.
Il décida de jouer le tout pour le tout, et répondit :

"Vous doutez n'est-ce pas ? Bien, je veux bien vous dire la vérité, mais je crois que ce ne serait pas correct vis à vis d'Ayelen. Si elle veut vous dire quelque chose... Elle le fera. Ce n'est pas à moi de le faire.
Cette réponse vous convient-elle, monsieur l'inspecteur fouineur ?"

Charon était passé d'un ton dur et sûr de lui à un autre, plus sarcastique, mais sans aucune méchanceté.
Il vit alors le serveur revenir avec les plats, et se lêcha les babines, finalement, il avait très faim. Les mensonges ratés, ça creuse !

*J'espère simplement que cette réponse leur suffira, et que personne ne fera d'histoire. M'ont-il cru ou pensent-ils que je fais parti de ces gens louches qui trainent en ville, dans ces "clans" dont tout le monde parle ? Ahhh, j'aurais mieux fait de "dénoncer" Ayelen, maintenant c'est moi que l'on prend pour un gangster !*

Lieutenant de Police Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 04/04/2006

"Pour l'instant, vous êtes tout à fait dans votre droit, Mr Menelaus." répliqua Clyde d'un air sévère.

Bien sûr qu'officiellement Clyde pouvait se contenter de ça. Mais un policier digne de ce nom n'est pas assez idiot pour ne pas aller chercher plus loin. Cependant, il doit savoir quand il faut arrêter d'interroger quelqu'un.

Et puis il trouvait qu' "inspecteur fouineur" n'allait pas dans la bouche de Charon.
Ca, c'était pas la première fois qu'on le lui disait et cela ne le vexait pas plus que ça (mais quand même un peu). le plus gènant, c'était que ceux qui disait ça avait souvent quelque chose à se reprocher.
Mais cela, encore une fois, rassurait Clyde. Charon était géné de mentir.

Cet homme avait le parfait profil de l'honnète homme.

[Rhaa, j'ai pris trop de retard!!!]

Pendant que Charon avait kidnappé Ayelen pour l'éloigner de leur regard, un silence géné s'était installé entre Clyde et Elliot. Ils s'étaient peu adressé la parole durant le trajet, passant surtout par l'intermédiaire des deux autres, et à présent ils ne savaient pas bien quoi ce dire. Ils éviterent donc la conversation, sous le pretexte de choisir le repas, puis par un regard réveur par la fenêtre.

Elliot ne songea pas vraiment à ce qui avait bien pu pousser le psychiatre à emmener la jeune femme aussi précipitement, les affaires de ces gens là ne l'interessait pas. Mais le lieutenant parraissait beaucoup plus inquiet, car à peine Charon revenu à leur table, il se jetta sur des explications.

Elliot écouta alors poliment la discution entre les deux hommes, qui se changea rapidement en un discret réglement de compte, comme s'ils semblaient se disputer Ayelen.

*Ah, ils doivent savoir bien peu de chose d'elle...*

Enfin, le serveur vient couper court à cette discution qui semblait ne mener à rien en leur apportant les plats.

"La salade pour le Monsieur." dit il en désignant le psychiatre "Allons Charon, mangez. Ne gachons pas un si bon repas pour le secret d'une femme. Tout était si bien partit jusqu'alors."

Lieutenant de Police Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 04/04/2006

Elslander regarda Elliot avec reconnaissance. Il l'avait un peu oublié, mais ce garçon savait trouver le mot juste.
Pourtant, ce n'était pas ça qui l'empêcherait d'essayer d'en savoir plus... plus tard.

"Il a raison, mangeons au lieu de nous disputer." dit-il à Charon.
"D'autant plus que je risque d'être en retard..." ajouta-t-il.

Quelques minutes plus tard, le même servaur apporta les plats commandé par Clyde et Elliot.
Clyde attaqua le morceau de viande qu'on venait de déposer devant lui.

Psychiatre Nombre de messages : 96 Age : 39 Date d'inscription : 09/04/2006

"Allons Charon, mangez. Ne gachons pas un si bon repas pour le secret d'une femme. Tout était si bien partit jusqu'alors."

Dès que Charon entendit ces mots, il éclata de rire. Alors, c'était celà ? Elliot était persuadé que Clyde et lui se disputaient pour Ayelen ?!

"HAHAHA !! Ne me dites pas que... HAHAHAHA !!

Charon ne pouvais s'empêcher d'interrompre ses phrases par des hoquets de rire.

"Non, non, vous vous méprenez mon ami... HAHAHAHA ! Excusez-moi, il faut que je me calme... Mais dites moi, Clyde... euh, Mr Elslander, vous pensiez la même chose ? Vous me voyez comme un obstacle à votre relation avec Mlle Nyx ? Ne vous en faites pas, l'idée qu'il puisse se passer quoi que ce soit entre nous deux ne m'a jamais, au grand jamais, traversé l'esprit !
Mangez tranquille !"

Charon se remit à rire, de plus en plus, mais il essayait de la cacher au maximum, pour rester correct avec ses hôtes. Il riait tellement qu'à présent, il en pleurait.
Ce n'était pas tant ce qu'avait dit Elliot qui le faisait rire, mais c'était une sorte de libération, il riait. Celà faisait tellement longtemps que ça ne lui était pas arrivé !
Il était reconnaissant à Elliot d'avoir ainsi détendu l'atmosphère, même si ç'avait été indépendement de sa volonté.
Il leva les yeux pour voir si les autres partageaient son hilarité.

[

]

Elliot était tant surpris par la réaction de Charon qu'in en oubliait de manger. Ça faisait donc cet effet là, de rattraper 3 ans de rire en retard?
Mais finalement, son rire était contagieux, et le jeune homme s'y prit aussi. Et quand Charon leva la tête vers eux, il lui répondit amusé:

"Ne vous mettez pas dans cet état là voyons, il serait tellement dommage de finir étouffé dans votre salade alors que vous venez à peine de revenir à la vie."

Alors que le psychiatre riait de plus belle et que Clyde allait certainement répondre très géné qu'il n'avait que faire des sentiments d'Ayelen à son égard, Elliot l'a vit revenir enfin.
Il se reprit immédiatement et leur chuchotta rapidement

"Du calme maintenant, Miss Nyx revient, et fasse à cette hilarité générale, elle ne pourra que se poser des questions..."

Psychiatre Nombre de messages : 96 Age : 39 Date d'inscription : 09/04/2006

Charon, hilare, leva la tête et vit Elliot, riant également. il fut heureux de le constater, car il commencait à se demander s'il en verrait la couleur ne serait-ce qu'une fois pendant le repas.
Pleurant de plus belle, il ne fit pas attention à la mise en garde de ce dernier, et s'étouffa effectivement avec une feuille de salade s'égarant dans son tube digestif. Après forces éternuements, la feuille ressortit de son poumon gauche pour prendre la direction de l'estomac.
Ce petit incident ne calma pas Charon, qui, plié sur son assiette, ne parvenait toujours pas à se contenir.

"Du calme maintenant, Miss Nyx revient, et fasse à cette hilarité générale, elle ne pourra que se poser des questions..."

"Où est la problème ? Justement, ce serait une bonne occasion de voir ses dents, à elle aussi ! De tout façon... Hihihi... Je ne peux pas m'en empêcher... !!"

un foi reiveller elle se recoiffa et retourna voir les hommes!

*il va me le payer, je refuse de continuer ce petit jeu commence à m'énerver. comment à t'il ausait me toucher,avec ses mains! BEURK... il ma salli de ses mains. je ne peux le supporter.*

elle se rapprocha de la table et se tourna vers Charon. avec son regard de tueuse.

"vous venez de blaisser mon altaire égau."

elle prit son gant et l'envoya dans la tête de Charon.

"cela vous apprendra on n'aide pas quelqu'un qui n'en a pas envie. aprenez le!! je ne peux rester en votre compagni accepter un repas serait abuser. je suis plus qu'énervé, je pense que rester plus longtemps en votre compagnie.je vous salut!"

elle tourna les talon et se dirigea vers la porte

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Psychiatre Nombre de messages : 96 Age : 39 Date d'inscription : 09/04/2006

Charon s'arrêta net de rire. Il regarda les deux autres invités, encore attablés, et leur jeta un regard interrogateur. Pourquoi prenait-elle tout aussi mal ? Avant qu'elle ne tourne le dos, il lui glissa un bout de papier dans la poche, qu'elle ne remarquerait sûrement que bien plus tard dans la journée.

"Je ne lui courrerais pas après, mais si l'envie vous en prend, Mr Elslander, je comprendrais tout à fait.
Les réactions de cette jeune femme sont étranges ! Malgré les airs qu'elle se donne, ce n'est encore qu'une enfant... Elle se comporte encore comme une gamine. Enfin, elle changera sûrement. Il faudrait que je lui parle plus sérieusement, être aussi lunatique, ça relève tout de même au moins d'une belle névrose.
Qu'en pensez-vous ?"

Alors qu'elle parraissait malade 5 minutes plutôt, Ayelen était maintenant excédée et hors d'elle..
Elle gifla Charon avec son gant, et se sauva alors que l'homme lui glissait un papier dans la poche. Encore une fois, il semblait tenir à elle plus qu'il ne le montrait.
Que tout ceci tournait mal. Elliot ne pu s'empecher de rappeller Ayelen. De plus, il se sentirait plus à l'aise si elle était présente, celà detournerait l'attention de lui.

"Voyons miss Nyx, revenez! Si c'est de l'aide que Monsieur Menelaus vous a apporté, ce n'était certainement pas pour vous offenser. Et s'il a insisté alors que vous refusiez, c'est que vous en aviez besoin! Ne soyez pas tétue votre plat refroidit!"

Alors que la jeune femme hésitait, Charon leur fit part de sa réflexion.
Ne sachant pas ce qui avait bien pu mettre Ayelent dans cet état, Elliot se retourna vers le psychiatre.

"Je ne la connais pas personnellemnt, et ne l'ai rencontré que des brefs instants jusqu'à présent. Il est vrai que son comportement est pour le moins étrange, mais de là à parler de névrose... je n'ai pas tellement de connaissance sur la question, je dois bien l'avouer"

Et il passa la main dans ses cheveux se frottant la tête avec un sourire mi amusé mi géné.

Lieutenant de Police Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 04/04/2006

Clyde aussi s'était levé lui aussi, mais inconsciement. Lorsqu'il s'en rendit compte, il se sentit géné, mais se rassoir aurait été d'autant plus ridicule.

Il attendit de voir la réaction d'Ayelen aux paroles appaisantes d'Elliot, près à réagir à son tour, si nécessaire.

D'un autre côté, il était d'accord avec Charon. Les réactions de la jeune femme étaient imprévisibles.

Cependant, il ne dit rien, car à chaque fois qu'il disait quelque chose, cela envenimait les choses.

Psychiatre Nombre de messages : 96 Age : 39 Date d'inscription : 09/04/2006

D'un côté, Charon était soulagé du départ d'Ayelen. Il acait bien sentit qu'elle était à fleur de peau : un seul pas de travers, et elle explosait. Dans un certain sens, il n'était pas mécontent d'avoir crevé l'abcès. Si quelqu'un d'autre l'avait fait, l'affaire aurait pu en terminer aux mains.
Mais avant tout, Charon savait, au fond de lui-même, qu'il était lié à elle et inversement. Il ne connaissait ou ne se souvenait pas en quoi, mais même si la nature de ce lien lui échappait, il était certain qu'il avait raison.

*J'espère que mon mot la calmera. A vrai dire je ne pense pas, mais si je n'avais rien fait, ç'aurait été pire... J'aimerai qu'elle prenne un peu conscience de la gravité de son cas ! Ahh ! L'espoir fait vivre...*

Il se replongea dans son assiette, et observa Clyde. Se dernier s'était levé, mais il n'avait pas réagit assez vite. Ayelen était partie, en claquant la porte - qu'aurait-on pu attendre d'autre de sa part ? - avec rage. Et pourtant, ce dernier ne s'était pas encore rassit. Décidement, il ne savait pas ce qu'il voulait...
Charon se tourna vers lui, et lui dit, sur un ton réconfortant :

"Ne vous en faites pas, c'est un coup de sang, ça lui passera. Et après tout, il était entièrement dirigé contre moi, et je suis certain qu'elle vous a vu vous lever pour la rattrapper. Elle n'a rien contre vous, cela se voit, elle est simplement... très impulsive, et décidement pas à son aise au milieu de la société.
Je me demande même si elle ne s'est pas enfuie pour que je lui paye son déjeuner sans que cela paraisse être une invitation...

Charon avait ajouté ces derniers mots pour tenter de détendre l'atmosphère, Charon semblait très tendu, et Elliot, sous ses airs d'indifférence, ne perdait pas une goutte de l'action avec un regard... étrange.

Lieutenant de Police Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 04/04/2006

Clyde se rassit, mais il ne semblait pas vraiment avoir entendu ce que lui avait dit Charon.
Le lieutenant regarda sa montre et se releva aussitôt.

"Oh non! Je vais être en retard!"

Il paya sa part, remit son képi et se dirigea vers la sortie sans même prendre le temps de finir son repas.

"Veuillez m'excuser. A bientôt, j'espère!"

Et il partit à grande enjambées.

[Ouah... Y a de quoi être perplexe, là! Laughing

]

[La suite dans: Père et mère]

Psychiatre Nombre de messages : 96 Age : 39 Date d'inscription : 09/04/2006

"A bientôt ! J'espère que l'on aura l'occasion de se recroiser, je vous ai trouvé très sympathique !"

Après ces mots, Charon se remit à pouffer, entre deux feuilles de salades. Et levant le regard, il se trouva confronté au regard interrogateur d'Elliot. Il prit alors la parole pour s'expliquer :

"Non non, ce n'est rien... Simplement, il s'imagine que je vais le laisser payer ! Ah, les policiers et leurs principes... Il verra, je lui rendrait ça un jour...
Mais, maintenant que nous sommes seul, j'aimerai vous poser une question... Que faites vous dans cette ville ? Je veux dire, quelle est votre profession ? Vous ne travaillez pas aujourd'hui ?"

Cette question trottait dans la tête de Charon depuis quelques temps. Il s'était fait la remarque précédement, déjà : sous ses airs "je m'en foutiste", Elliot était décidément louche, il semblait qu'il avait quelque chose à cacher, mais quoi ?
En posant cette question, Charon ne s'attendait pas à recevoir une réponse satisfaisante, il voulait simplement lui montrer qu'il n'était pas dupe.

Ayelen n'avait pas le moins du monde prétté attention aux paroles d'Elliot, et elle avait claqué la porte derrière elle sans même se retourner.

*Quel sale caractère! Enfin... celà peut se comprendre, c'est quelqu'un qui a des choses à cacher*

Il écouta Charon rassurer Clyde, comme si finalement il s'était mit à penser également que l'inspecteur était attiré par la chasseuse de prime. Enfin,cela y ressemblait bien car sans perdre une seconde, il se précipita lui aussi vers la sortie. Il était bien plus pressé que deux minutes auparavant.
Le départ du policier soulagea Elliot, il n'aimait pas vraiment la compagnie hasardeuse de ces gens là. Mais le répis fut de courte durée, car Charon, après une rapide crise de rire, ce dernier se repris et s'attaqua à lui. Maintenant qu'ils n'étaient plus que tous les deux, il avait tout le temps de se consacrer à lui, et après ces deux départ imprévu, impossible de se sauver de la même manière.
Avec un sourire amical, Elliot décida donc de ne répondre qu'a la dernière question.

"Non, je suis libre aujourd'hui. C'est l'avantage des entreprises familiales, en période de creu, nous n'avons pas besoin d'être tous à pied d'œuvre au même moment, ce qui me laisse une certaine liberté."

Et il se remit à manger aussi tôt après avoir fini sa phrase, pour ne pas avoir à en dire plus.

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