[Le Parc] Sur un banc

(La matinée avant de rencontrer Sarah)

Une femme s’approcha du jeune homme. Elle était asiatique et était très bien habillé et très maquillé. Dans son grand manteau elle s’approcha de cet homme. Elle sortait de chez un homme important, la nuit c'était plutôt mal passé pour elle ce qui la rendait peut nerveux. Et voulu allumer un cigarette mais ne trouva pas de quoi l'allumer dans son sac. Elle venait de se rendre compte qu'elle l'avait oublié chez son client. Elle eu a se moment la visage désespéré. Puis elle vu un homme assit sur un banc qui fumait. ne voyant rien de suspect chez cet homme elle s'approcha de lui:

"Bonjour cher monsieur avez-vous de quoi allumer ma cigarette?"

dit elle avec un petit accent.Elle s’assit à côté de lui. Cet homme avait l’aire dans la lune. Ce qui l’amusa. Elle lésa échapper un petit sourire. Il lui plaisait, enfin il faut chercher pour trouver un homme qui ne lui plait pas!

Soudain, la tranquilitté du par désert fut brisé comme par un tousottement qui briserait le silence.
Il se retourna alors vers la jeune femme qui lui avait demandé du feu. Il sortit son briquet de sa poche et alluma la cigarette de cette jeune asiatique venue l'aborder.

Elle etait belle. Bien plus belle que les femmes qu'il avait pu rencontrer a New york ou meme ici... Mais pour l'infantile jeune homme, les femmes n'etaient vraiment pas une priorité.

Il l'obsera lentement et plongea ses yeux dans les siens. Bien que pimenté par un soupcon de malice, ces doux yeux bridés avaient un reflet terne, caractéristique propre a toutes les filles de la rue...

A sa coiffure, sa tenue et a ce regard, il n'en conclut qu'une chose. Cette femme etait sans aucun doute une fille de joie. Mais quand il ouvrit la bouche, il ne dit que quelques mots d'une banalité... banale.

" Eh bien, je ne pensais pas qu'a cette heure du matin je rencontrerais quelqu'un ici..."
* Et a vrai dire j'aurais mieux aimé rester seul*

Eh oui... Alexis n'etait vraiment pas un type gentil qui appreciait la compagnie, Bien que son viseage ne trahisse en rien la gène occasionnée par l'arrivée impromptue de la jeune fille.

Elle lui tendit sa cigarette pour qu'il l’allume. Une fois cela fait, elle commença à la fumer sur place. Ce jeune homme la regardait. Comment faire pour détourner le regard ? A son tour elle le regarda. Elle ne lui trouvait rien de particulier. Rien de spécialement beau ni de spécialement moche. Elle regarda ses lèvres qui lui parurent d’un banal comparées à celles de l’un de ses clients. Elle finit par se perdre dans ses yeux dont la couleur lui plaisait, il la regardait mais elle ne pouvait détourner son regard, elle était figée. Mais vite elle ressentit quelque chose de gênant et son éducation reprit le dessus. Elle finit par baisser la tête. Mais ce regard lui faisait peur car elle avait l’impression qu’il savait tout sur elle. Ce regard la déstabilisa.

*Pourquoi me regarde-t-il comme ça? Je dois le prendre comment?*

"Je vois, je vous dérange. A un tel point que vous vous sentiez obligé de sortir une phrase d'une telle banalité. Qu’elle sonne comme un air de reproche. Je crois que je vais vous laisser méditer."

Elle voit le mal partout, et se sent toujours visée. Elle détacha ses cheveux car ils étaient trop tirés. Ils tombèrent sur ses épaules ; ils étaient très longs. Elle les rattacha très vite grâce à ses baguettes. Puis elle se leva. A ce moment là, elle eu un petit signe de faiblesse qu'elle dissimula.

*et zut, une crampe*

" Vous etes perspicace mademoiselle mais laissez moi vous dire que votre jugement est eronné. Certe j'eus préféré rester seul, mais votre présence ne m'occasionne aucune gne. Que je sache, le parc est a tout le monde, donc quand bien meme vous me generiez, je n'ai nul droit de vous demander de partir. Et puis, si on rejetait tout ce qui nous genait, on se retrouverait bien vite dans une situation ou tout est très limité..."

Tout en disant ca, il tira longuement sur sa cigarette, espacant donc ses phrases d'un silence qui ne leur donnait que plus de profondeur, ce qui noya les reflets de ses yeux qui semblaient déstabiliser le monde entier dans un rideau gris de fumée.

" Et puis, si j'ai dit quelque chose de banal, c'est peut etre parce que je le pensais, ne croyez vous pas que je puisse etre surpris de voir quelqu'un si tot le matin dans un parc? Qui plus est que cela fait quelques temps déja que j'ai l'habitude de venir faire un tour ici a cette heure, et je n'y ai jamais vu personne."

Et il s'etira, après tout c'etait le matin, sans porter plus d'egards a la jeune asiatique. Qu'elle parte ou qu'elle reste, il s'en moquait.

Devant les dires de la jeune asiatique, Alexis resta quelques secondes silencieux. Encore une fois il tira sur sa cigarette, puis lorsque la jeune femme partit, il eclata d'un rire guttural qui démarra par un pouffement et qui finit en le plus bel eclat de rire qu'on puisse imaginer.

Il jeta son megot au sol a coté du banc et il remarqua alors la brosse qu'il prit dans la main. Un instant il la contempla puis se leva, regardant s'eloigner au loin la femme qui s'etait aventurée trop loin dans l'effronterie. Bien sur ce jeune garcon immature ne prenait pas au serieux cette sorte d'avertissement, mais il y avait une chose qui l'avait énervé dans la dernière phrase de cette jeune femme.

Il attrapa son briquet dans sa poche et il fit bruler la broche qu'il jeta au sol et qu'il ecrasa.

* Pff... Nul journaliste n'ignore etre surveillé... Mais celle la je la retiens pour m'avoir appellé "monsieur.*

Et il partit lui aussi, quelque peu troublé par cette rencontre.

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